Festival De Cannes, 2014

Je vous propose ci-dessous 37 photos de la cérémonie de clôture, disponible dans une archive pour téléchargement.

Un aperçu :

Cliquez ici pour télécharger l'archive.

Jane Campion et son Jury ont attribué la Palme d’or à Winter Sleep (Sommeil d'hiver) du réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan, dissection psychologique d'un sexagénaire qui règne en maître sur un village d'Anatolie. Le cinéaste, qui a déclaré ne pas s’attendre à recevoir ce prix, l’a dédié à "la jeunesse turque, à celles et ceux qui ont perdu la vie pendant l'année qui s'est écoulée".

Nuri Bilge Ceylan avait auparavant remporté à deux reprises le Grand prix (en 2003 pour Uzac et en 2011 pour Il était une fois en Anatolie ainsi que le Prix de la mise en scène en 2008 pour Les trois singes.

C’est la deuxième fois depuis Yol de Yilmaz Guney en 1982 (ex aequo avec Missing de Costa Gavras) que la Turquie remporte la Palme d’or.

Le film, le plus long de la compétition (3h16), coproduit par Alexandre Mallet-Guy (Memento) et soutenu par l’aide au cinéma du monde, sortira en France le 13 août.

Jane Campion et son jury ont en outre créé la surprise en attribuant le Grand Prix à la jeune italienne Alice Rorhwacher, pour Les Merveilles, son 2e long métrage. Le film décrit comment l'irruption d'un jeune délinquant et d'une émission télévisée change la vie d'un couple d'apiculteurs en quête de pureté, vivant avec ses quatre filles en marge de la société. Ad Vitam le sortira en France.

Favori d’une large partie du public cannois, Mommy de Xavier Dolan se voit récompensé par le Prix du Jury, ex eaquo avec Adieu au langage de Jean-Luc Godard. Soit le plus jeune et le doyen des cinéastes en compétition. Pour Jean-Luc Godard, c’est son producteur Alain Sarde qui est venu chercher le prix. Si Jean-Luc Godard avait choisi de ne pas venir accompagner son film sur la Croisette, il s’en est expliqué dans une très originale lettre filmée adressée à Gilles Jacob et Thierry Frémaux, mise en ligne par le Festival de Cannes.

Autre film figurant régulièrement dans les pronostics, Foxcatcher s’est vu remettre le Prix de la mise en scène à l'Américain Bennett Miller. Comme ses deux précédents films (Truman Capote, Le stratège), Foxcatcher est tiré d'une histoire vraie, celle d'un fait divers qui a vu un héritier de la dynastie industrielle Du Pont finir ses jours en prison. Le réalisateur a notamment remercié ses interprètes, Steve Carrell, Channing Tatum et mark Ruffalo. C’est Mars qui distribuera le film en France.

Leviathan a été distingué par le Prix du scénario signé de son réalisateur Andreï Zviaguintsev et son coscénariste Oleg Negin. Leviathan, qui dénonce la corruption et un Etat omnipotent, raconte le destin d'un garagiste, Kolia (Alexeï Serebriakov), qui mène une vie paisible dans une petite ville au bord de la mer de Barents, dans le nord de la Russie, avec sa deuxième femme et son fils né d'un premier mariage. Pyramide vend le film à l’international et le distribuera en France le 24 septembre.

Les Prix d’interprétation sont revenus à Julianne Moore pour sa composition très remarquée d’une actrice hollywoodienne redoutant de ne plus avoir de rôle dans Maps to the Stars de David Cronenberg (déjà en salle, Le Pacte), et à Timothy Spall, pour son interprétation du peintre Turner dans le film de son cinéaste fétiche Mike Leigh, Mr Turner, que distribuera Diaphana.

Donnés aussi parmi les favoris, Timbuktu d’Abderrhamane Sissako et Deux jours, une nuit de Luc et Jean-Pierre Dardenne ne figurent donc pas dans le palmarès.

La cérémonie de cette 67e édition a été marquée par plusieurs standings ovations pour Gilles Jacob, dont il s’agit de la dernière édition à la présidence. Il avait choisi "pour passer la main" de remettre la Caméra d’Or, qui récompense un premier film de toutes les sections cannoises et qu’il a créée. C’est Party Girl du trio Samuel Theis, Marie Amachoukeli, Claire Burger, que Thierry Frémaux avait sélectionné pour faire l’ouverture d’Un certain regard qui a remporté le prix, décerné par le jury présidé par Nicole Garcia. Il avait déjà été distingué la veille pour un prix d’ensemble par le jury d’Un certain regard, présidé par Pablo Trapero. Produit par Denis Carot et Marie Masmonteil (Elzévir Films), Party Girl, qui suit, dans une fiction inspirée de la réalité, le parcours d'Angélique, une ancienne danseuse de cabaret et la mère de Samuel Theis, sera distribué par Pyramide le 3 septembre.

Enfin, le Jury de la Cinéfondation et du Court métrage, présidé par Abbas Kiarostami, a décerné la Palme d'or du court métrage au film Leidi du Colombien Simon Mesa Soto, et a attribué deux mentions spéciales, dont une au film Aïssa du français Clément Trehin-Lalanne et l’autre à Ja Vielsker du Norvégien Hallvar Witzo.

PALMARÈS 

LONGS MÉTRAGES

Palme d'or

WINTER SLEEP

Réalisé par Nuri Bilge CEYLAN

Grand Prix

LE MERAVIGLIE (LES MERVEILLES)

Réalisé par Alice ROHRWACHER

Prix de la mise en scène

Bennett MILLER pour FOXCATCHER

Prix du scénario

Andrey ZVYAGINTSEV, Oleg NEGIN pour LEVIATHAN

Prix d'interprétation féminine

Julianne MOORE dans MAPS TO THE STARS

Réalisé par David CRONENBERG

Prix d'interprétation masculine

Timothy SPALL dans MR. TURNER

Réalisé par Mike LEIGH

Prix du Jury

MOMMY Réalisé par Xavier DOLAN

ADIEU AU LANGAGE           

Réalisé par Jean-Luc GODARD

COURTS MÉTRAGES

Palme d'or du court métrage

LEIDI

Réalisé par Simón MESA SOTO

Mention spéciale - court métrage

AÏSSA

Réalisé par Clément TREHIN-LALANNE

JA VI ELSKER

Réalisé par Hallvar WITZØ

PALMARÉS UN CERTAIN REGARD

Prix Un Certain Regard

FEHÉR ISTEN

Réalisé par Kornél MUNDRUCZÓ

Prix du Jury - Un Certain Regard

TURIST (FORCE MAJEURE)

Réalisé par Ruben ÖSTLUND

Prix spécial Un Certain Regard

THE SALT OF THE EARTH (LE SEL DE LA TERRE)

Réalisé par Wim WENDERS, Juliano RIBEIRO SALGADO

Prix d'ensemble

PARTY GIRL

Réalisé par Claire BURGER, Samuel THEIS, Marie AMACHOUKELI

Prix du meilleur acteur

David GULPILIL dans CHARLIE'S COUNTRY 

Réalisé par Rolf DE HEER

Lambert Wilson en maître de cérémonie bilingue a procédé à l'ouverture de la 67ème édition du Festival de Cannes. De bonne grâce, Nicole Kidman lui a accordé quelques pas de danse avant que l'actrice Chiara Mastroianni et le réalisateur oscarisé Alfonso Cuarón ne déclarent :

"Je déclare ouverte la 67e édition du Festival de Cannes".

Merci Georges pour ces magnifiques photos exclusives 

Vous pouvez télécharger ces photos en cliquant ici

S'il est une sélection qui à elle seule justifie le déplacement à Cannes, c'est bien la sélection Cannes Classics qui nous offre chaque année des joyaux du cinéma mondial dans des copies magnifiquement restaurées

Sophia Loren sera l'invitée d'honneur de la section du Festival de Cannes dédiée à la mémoire du cinéma. Au programme de cette section créée il y a tout juste dix ans, et qui fait partie intégrante de la Sélection officielle, des œuvres signées Jean Renoir, François Truffaut, Jean-Paul Rappeneau, Wim Wenders, Marcel Carné, Sergio Leone ou encore Franck Capra...

Le programme de l’édition 2014 de Cannes Classics se compose de vingt-deux longs métrages et de deux documentaires sur le cinéma. Les films sont projetés comme voulus par les ayants droit, en DCP 2K ou DCP 4K. Pour la première fois, note le festival de Cannes, aucune copie 35mm ne sera projetée à Cannes Classics.

Prix d’interprétation féminine en 1961 et présidente du jury en 1966, Sophia Loren est l’invitée d’honneur de Cannes Classics 2014. Elle accompagnera la projection de La voce umana (2014, 25mn), réalisé par Edoardo Ponti, qui marque son retour au cinéma. Au cours de la même soirée sera projeté Mariage à l’italienne de Vittorio De Sica (1964, 1h42), dans une restauration réalisée en 4K par L’Immagine Ritrovata. La star italienne a également accepté de faire une "masterclass", dans une conversation qui aura lieu sur la scène de la salle Buñuel.

 Outre ces films, Cannes Classics 2014 présentera :

- Pour une poignée de dollars de Sergio Leone (1964, 1h40) :

Pour célébrer la naissance, en 1964, du western italien, la Cinémathèque de Bologne présentera une copie restaurée en 4K par L’Immagine Ritrovata du film de Sergio Leone de 1964 avec Clint Eastwood et Gian Maria Volonte.

- Paris, Texas de Wim Wenders (1984, 2h25), pour les trente ans de la Palme d'or décernée par le Président du jury Dirk Bogarde et remise sur scène par Faye Dunaway. Wim Wenders revient sur la Croisette (outre sa sélection à Un Certain Regard avec The Salt of the Earth) avec une copie restaurée de Paris, Texas. Après Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy, Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat ou Le guépard de Luchino Visconti, le Festival de Cannes continue à présenter les copies restaurées de ses Palmes d’or.

Transfert HD fait au laboratoire Deluxe à New York, supervisé par Wim Wenders, et Spirit Scan effectué au laboratoire allemand CinePost Production. Numérisation effectuée par Criterion.

- Regards sur une révolution : Comment Yukong déplaça les montagnes de Marceline Loridan et Joris Ivens (1976, 1h11)

Une présentation de Marceline Loridan et des Archives françaises du film du CNC. Restauration numérique effectuée à partir de la numérisation en 2K des négatifs 16mm, réalisée par le laboratoire du CNC à Bois d'Arcy. Etalonnage et finitions accomplis par Eclair.

- Contes cruels de la jeunesse de Nagisa Oshima (1960, 1h32) :

Une présentation du studio Shochiku. Restauration numérique réalisée en 4K par Shochiku Co., Ltd. sous la supervision de Takashi Kawamata, caméraman de Nagisa Oshima. Le film sera distribué en France par Carlotta Films.

- Les Croix de Bois de Raymond Bernard (1931, 1h55) :

Présenté par Pathé et la Fondation Jérôme Seydoux – Pathé. Film restauré en 4K par L’Immagine Ritrovata à Bologne.

- Overlord de Stuart Cooper (1975, 1h24) :

Une restauration présentée par The Criterion Collection (New York). Transfert numérique haute définition sous la supervision du réalisateur Stuart Cooper à partir d’une copie neuve 35mm à grain fin. Son mono encodé en 24 bits.

- La paura (La peur) de Roberto Rossellini (1954, 1h23) :

 Dans le cadre du projet Rossellini, une restauration réalisée en 4K par L’Immagine Ritrovata à Bologne. Depuis 2011, Cannes Classics accueille l’ambitieux projet italien, The Rossellini Project, issu de la collaboration entre Instituto Luce Cinecittà, Cineteca di Bologna, CSC-Cineteca Nazionale et Coproduction Office, ce dernier responsable des ventes internationales. Après la présentation de La macchina ammazzacattivi (La Machine à tuer les méchants, 1948) et Viaggio in Italia/Journey to Italy (Voyage en Italie, 1954), voici La paura de Roberto Rossellini.

Copie restaurée par Cineteca di Bologna avec L’Immagine Ritrovata en collaboration avec Istituto Luce Cinecittà, CSC-Cineteca Nazionale et Coproduction Office.

- Le hazard de Krzysztof Kieślowski (1981, 1h57) :

 Une présentation du Polish Film Institute. Restauration réalisée en 2K, avec étalonnage supervisé par le directeur de la photographie.

- Le dernier métro de François Truffaut (1980, 2h21) :

Présenté par MK2 et la Cinémathèque française, avec le soutien du Fonds Culturel Franco-Américain, à l’occasion des trente ans de la disparition de François Truffaut. Négatif original numérisé en 4K et restauré image par image en 2K par Digimage. Restauration et étalonnage supervisés par Guillaume Schiffman.

- Dragon Inn (龍門客棧) de King Hu (1967, 1h51) :

Une présentation du Chinese Taipei Film Archive. Restauration numérique réalisée en 4K par L’Immagine Ritrovata à Bologne à partir du négatif. Le directeur de la photographie a supervisé l’étalonnage.

- Le jour se lève de Marcel Carné (1939, 1h33) :

Restauration 4K présentée par Studio Canal. Travaux image effectués par Eclair, son restauré par Diapason en partenariat avec Eclair.

- La couleur de la grenade (Sayat nova) de Sergei Parajanov (1968, 1h17) :

Restauration financée par la Film Foundation-World Cinema Project (New York) et réalisée en 4K par L’immagine Ritrovata.

- Leolo de Jean-Claude Lauzon (1992, 1h42) :

Une présentation de Éléphant, mémoire du cinéma québécois. Saisie numérique faite en 2k à partir du négatif original, son restauré par la Cinémathèque québécoise. Services techniques : Technicolor ; Services créatifs : Marie-José Raymond et Robert Jacquier pour Éléphant.

- La Vie de château de Jean-Paul Rappeneau (1965, 1h30) :

Présenté par TF1 DA. Film restauré en 2K chez Mikros à partir du négatif original, avec restauration des stock shots. Etalonnage réalisé en collaboration avec Jean-Paul Rappeneau et Pierre Lhomme, directeur de la photographie. Restauration de la musique de Michel Legrand par Stéphane Lerouge.

- Jamaica Inn (La taverne de la Jamaïque) d'Alfred Hitchcock (1939, 1h40) :

Une présentation de Cohen Film Collection LLC. Restauration numérique réalisée en 4K par 4K RRsat Europe – Ray King et Anthony Badger Finishing Post Productions Ltd – Jason Tufano et Marc Bijum.

- Les violons du bal de Michel Drach (1974, 1h44) :

Restauration Silverway Média. Le financement a été assuré par Port-Royal Films avec le soutien du CNC et le concours de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

- Blue Mountains (Les montagnes bleues) d'Eldar Shengelaia (1983, 1h31) :

Une présentation du Georgian National Film Center. Numérisation de l'image et du son réalisée à partir du négatif original en 4K par Gosfilmfond  Russia.

- Lost horizon (Horizons perdus) de Frank Capra (1937, 2h12) :

Une présentation de Park Circus, dans une copie restaurée en numérique 4k par Sony Pictures Colorworks, à l’occasion de la restauration de plusieurs titres de Capra.

- La chienne de Jean Renoir (1939, 1h35) :

Film présenté par Les Films du Jeudi avec le soutien du CNC et le concours de la Cinémathèque française et du Fonds Culturel Franco-Américain (DGA – MPA – SACEM – WGAW). Restauration image 2K (d’après un scan 4K) faite par Digimage Classics et restauration son par Diapason.

- Tokyo Orinpikku (Tokyo olympiades) de Kon Ichikawa (1965, 2h) :

Une présentation du Comité International Olympique. Restauré numériquement en 4K par Warner Bros. Motion Picture Imaging et Audio Mechanics à Burbank.

À noter également, deux documentaires sur le cinéma :

- Life Itself de Steve James (2014, 1h58) : la vie et le parcours de Roger Ebert, grand critique de cinéma américain.

- The Go-Go Boys: The Inside Story of Cannon Films de Hilla Medalia (2014, 1h30) : l’histoire de Cannon Films et des producteurs Menahem Golan et Yoram Globus, qui seront présents.

"Conformément à la tradition universaliste et internationale de Cannes", comme le rappelle le Festival, la réalisatrice, scénariste et productrice néo-zélandaise Jane Campion sera entourée de personnalités du cinéma du monde entier, venues de Chine, de Corée, du Danemark, d’Iran, des États-Unis, de France et du Mexique. Ainsi le jury sera composé, comme en 2009, de cinq femmes et quatre hommes. Dont cinq metteurs en scène, la présidente comprise.

 Ce jury prestigieux, qui aura à départager les 18 longs métrages en compétition, est donc composé de :

- L'actrice française qu'on ne présente pas Carole Bouquet.

- La cinéaste américaine Sofia Coppola. Venue en compétition pour Marie-Antoinette en 2006, elle a dévoilé en 2013 The Bling Ring en ouverture d'Un certain regard.

- L'actrice iranienne Leila Hatami, révélée au grand public dans Une séparation d'Asghar Farhadi.

- L'actrice sud-coréenne Jeon Do-yeon. Elle est notamment la première comédienne de son pays à avoir emporté le prix d'interprétation à Cannes pour son rôle dans Secret Sunshine de Lee Chang-dong en 2007. 

- L'acteur américain Willem Dafoe, que l'on pourra bientôt voir dans A Most Wanted Man d'Anton Corbijn et dans la peau du metteur en scène italien Pasolini, dans le film éponyme qu'Abel Ferrara a tourné après Welcome to New York.

- Le comédien, cinéaste et producteur mexicain Gael García Bernal. Venu sur La Croisette à différentes reprises comme comédien, notamment en compétition pour Carnets de voyage de Walter Salles et La mauvaise éducation de Pedro Almodóvar. Il est depuis devenu producteur et a mis en scène son premier film, Deficit, présenté en 2010 à la Semaine de la critique.

- Le cinéaste chinois Jia Zhangke, dont le dernier film, A Touch of Sin, a remporté le prix du scénario l'an passé à Cannes.

- Le cinéaste danois Nicolas Winding Refn. L'auteur de Pusher, Bleeder ou Bronson, a créé la sensation pour sa première venue en compétition à Cannes en 2011 avec Drive, couronné du prix de la mise en scène. Il est revenu l'an dernier en comptétion pour Only God Forgives.

http://www.lacid.org/l-acid-au-festival-de-cannes-355/ 

L'association du cinéma indépendant pour sa diffusion dévoile sa programmation pour le 67e Festival de Cannes. Parmi les neuf titres, Qui vive de Marianne Tardieu, qui marquera le retour d'Adèle Exarchopoulos, dans un premier film (photo), sur La Croisette.

Devant l’affluence de ces dernières années, et grâce au soutien du CNC et de la SACD, l’ACID double ses séances de 20h : le même film sera projeté simultanément aux Arcades 1 et 2, en présence des équipes. 

En attendant de dévoiler sa programmation 2014 (mardi 22 avril), l’ACID se réjouit de ce que les 9 longs métrages présentés à Cannes l’an dernier par l’association sont tous sortis depuis au cinéma, de La Bataille de Solférino à L’Étrange petit chat (voir récapitulatif infra).

C’est Natalia Olbinski, étudiante à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD), qui a signé l’affiche de cette édition.

Vous pouvez la télécharger en bonne définition ici : http://bit.ly/ACID_POSTER_2014

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La Sélection

Brooklyn de Pascal Tessaud

France / Fiction | 83' | 1er long métrage

Première mondiale

Avec : KT Gorique, Rafal Uchiwa, Jalil Naciri, Liliane Rovère...

Cesta ven de Petr Vaclav

République tchèque, France |  Fiction | 100'

La Fille et le fleuve d'Aurélia Georges

France/ Fiction | 65'

Avec : Sabrina Seyvecou, Guillaume Allardi, Serge Bozon, Françoise Lebrun

Le Challat de Tunis de Kaouther Ben Hania

Tunisie, France | 2014 | Fiction | 90' | 1er long métrage

Avec : Kaouther Ben Hania, Jallel Dridi, Moufida Dridi, Mohamed Slim Bouchiha, Narimène Saidane

Mercuriales de Virgil Vernier

France | 2014 | Fiction | 105' | 1er long métrage

Distribution : Shellac

Avec : Philippine Stindel, Ana Neborac, Annabelle Lengronne, Jed Solesme, Sadio Niakate

New Territories de Fabianny Deschamps

France | 2014 | Fiction | 88' | 1er long métrage

Avec : Eve Bitoun, Yilin Yang, Dimitri Sani

Qui vive de Marianne Tardieu

France | 2014 | Fiction | 83' | 1er long métrage

Distribution : Rezo Films

Avec : Reda Kateb, Adèle Exarchopoulos, Rashid Debbouze, Moussa Mansaly, Serge Renko

Les règles du jeu de Claudine Bories et Patrice Chagnard

France | 2014 | Documentaire | 106'

Distribution : Happiness Distribution

Spartacus & Cassandra de Ioanis Nuguet

France / Documentaire | 80' | 1er long métrage

La Caméra d'Or récompense le meilleur premier film présenté en compétition offcielle (Compétition, Hors-Compétition et Un Certain Regard).

Nicole Garcia sera donc présidente du Jury "La Caméra d'Or", et déclare :

«Présider la Caméra d'or c'est un honneur, une joie et une mission», a aussitôt déclaré l'actrice avant de continuer: «Je m'arrangerai avec l'honneur, j'aurai de grandes joies et j'essaierai d'être à la hauteur de la mission».

Nicole Garcia n'a jamais été récompensée à Cannes, bien que nommée 7 fois en tant qu'actrice ou réalisatrice (Selon Charlie, présenté en 2006, sera nommé 8 fois).

Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, a dévoilé la liste des films en sélection officielle (compétition, hors compétition, séances spéciales, séances de minuit, hommages) pour la 67e édition.

FILM D’OUVERTURE
Grace de Monaco d’Olivier Dahan (HC)

COMPETITION
Winter Sleep (Kis Uykusu) de Nuri Bilge Ceylan
Maps to the Stars de David Cronenberg
Deux jours, une nuit de Luc et Jean-Pierre Dardenne
Mommy de Xavier Dolan
Captives d’Atom Egoyan
Adieu au langage de Jean-Luc Godard
The Homesman de Tommy Lee Jones
Futatsume no mado (Deux fenêtres) de Naomi Kawase
Mr. Turner de Mike Leigh
Jimmy’s Hall de Ken Loach
Foxcatcher de Bennett Miller
Le meraviglie d’Alice Rohrwacher
Timbuktu  d'Abderrahmane Sissako
Relatos salvajes (Wild Tales) de Damián Szifrón
Leviathan d’Andreï Zviaguintsev
Saint Laurent de Bertrand Bonello
Sils Maria d'Olivier Assayas
The Search de Michel Hazanavicius

HORS COMPETITION
Dragons 2 de Dean DeBlois (animation)
Coming Home de Zhang Yimou

L’homme qu’on aimait trop d’André Téchiné- (1h56) - Mars Distribution

SEANCES DE MINUIT
Pyo Jeok (The Target) de Chang
The Salvation de Kristian Levring
The Rover de David Michod

SEANCES SPECIALES
Red Army de Polsky Gabe 
Caricaturistes-Fantassins de la démocratie de Stéphanie Valloatto
Of Men and War (Des hommes et de la guerre) de Laurent Bécue-Renard (documentaire, 2h20)
The Owners d'Adilkhan Yerzhanov (1h33)
Geronimo de Tony Gatlif - (1h40) - Les Films du Losange
El Ardor de Pablo Fendrik- (1h40) - Bac Films 

Les Ponts de Sarajevo (Rezo Films)

Eau argentée de Ossama Mohammed et Wiam Simav Bedirxan

UN CERTAIN REGARD

Party Girl de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis (ouverture, 1er film) - 1h35 - Pyramide
Amour fou de Jessica Hausner - 1h36
Bird People de Pascale Ferran - 2h07 - Diaphana
Charlie’s Country (Le pays de Charlie) de Rolf de Heer - 1h48
Dohee-ya (A Girl at my Door) de July Jung (1er film) - 1h59
Eleanor Rigby de Ned Benson - 1h59
Fantasia de Wang Chao - 1h25
Harcheck mi headro (Loin de son mon père) de Keren Yedaya - 1h35
Hermosa juventud (La belle jeunesse) de Jaime Rosales - 1h40
Incompresa (L’incomprise) d’Asia Argento - 1h43 - Paradis films
Jauja de Lisandro Alonso - 1h50- Le Pacte
La Chambre bleue de Mathieu Amalric -1h15 - Alfama Films
Lost River de Ryan Gosling (1er film) - 1h45 - The Jokers/ Le Pacte
Snow in Paradise d’Andrew Hulme (1er film) - 1h28 - The Jokers/Le Pacte
The Salt of the Earth (Le sel de la terre) de Juliano Ribeiro Salgado et Wim Wenders - 1h40
Titli de Kanu Behl (1er film) - 2h04
Turist (Force majeure) de Ruben Östlund - 2h
Xenia de Panos Koutras - 2h11 - Pyramide
Fehér Isten (White Dog) de Kornél Mundruczó - (1h57)

Run de Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire, France) 1h42

CELEBRATION DES 70 ANS DU JOURNAL “LE MONDE” 

Les gens du Monde de Yves Jeuland

Comme souvent pour l’ouverture du festival c’est un film glamour qui annoncera les festivités avec le franco-américain GRACE DE MONACO réalisé par Olivier Dahan avec Nicole Kidman (membre du Jury de Steven Spielberg l’an dernier).

Autrement beaucoup de grands metteurs en scène surnageant du vivier cannois, Les Frères Dardenne, Michel Hazanavicius, Ken Loach, Mike Leigh, David Cronenberg, Atom Egoyan, le très énigmatique Xavier Dolan qui aura fait toutes les sélections à Cannes et dont le film TOM À LA FERME est actuellement en salle,Tommy Lee Jones et oui il était déjà venu avec son superbe TROIS ENTERREMENTS et son double Prix du scénario, Prix d'interprétation masculine 2005. Le retour de Jean-Luc Godard qui va faire le buzz comme d’habitude et qui depuis qu’il filme son chien en 3D dans sa bonne ville suisse de Rolle a décidé de nous en offrir la primeur avec ADIEU AU LANGAGE filmé en 3 D. C’était déjà un peu le cas l’année dernière avec le segment LES 3 DÉSASTRES du film collectif 3X3D présenté à la Semaine de la critique. Mais l’aigrefin a plus d’un tour dans son sac et a n’en pas douter nous promet quelques surprises. Trois autres cinéastes, le Turc Nuri Bilge Ceylan, la Japonaise Naomi Kawase et le Russe Andrey Zvyagintsev  ont déjà concouru pour la Palme d’or. Naomi Kawase parlons-en, la réalisatrice japonaise qui était venue avec HANEZU, L'ESPRIT DES MONTAGNES est un heureux choix dans une compétition où elle partagera la sélection avec l’autre femme réalisatrice Alice Rohrwacher, pratiquement inconnue chez nous et dont le film CORPO CELESTE  présenté à la Quinzaine en 2011 était passé pratiquement inaperçu. Autre choix bienvenu celui du cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako, qui fit parti du jury de Stephen Frears en 2007. Ce n’est pas si souvent que le cinéma africain est représenté à Cannes et c’est une bonne nouvelle. Voilà donc une sélection sans réelle surprise, avec des valeurs sûres malgré quelques nouveaux venus à Cannes notamment Bennett Miller, réalisateur notamment de TRUMAN CAPOTE.

Je n’oublie pas l’Argentin Damián Szifron qui pourrait réserver une bonne surprise. Tiens et si on récompensait les nouveaux (et les nouvelles) cette année ? Mais on en n’est pas encore là. Donc côté français, Assayas avec SILS MARIA, Bertrand Bonello et son SAINT LAURENT, deuxième biopic de l’année consacré à Yves Saint Laurent, il y en a eu 3  consacrés à Coco Chanel en 2008, comme quoi les grands couturiers s’avèrent des valeurs sûres, mais attention à l’overdose… et Michel Hazanavicius avec THE SEARCH, qui avait créé la surprise avec THE ARTIST en 2011 avec la très belle carrière que connut le film.

C’est peut-être du côté d’Un certain regard qu’il faudra regarder cette année pour attiser notre curiosité : Ryan Gosling, Mathieu Amalric, Asia Argento, Pascale Ferran, on l’attend avec impatience celle-là,  ou encore Wim Wenders viendront présenter leur film, et une sélection plutôt alléchante.

Mais Thierry Frémaux nous réserve encore quelques surprises, il l’a dit, alors essayons de deviner ; ah on aurait bien aimé cette année le diptyque d’Edgar Reitz, HEIMAT présenté à Venise, ou le sulfureux diptyque de Lars von Trier NYMPHOMANIAC, dont la première partie en version longue fut présentée à la Berlinale, mais au fait il reste la version longue du second volet… le GODZILLA hors compétition ?

Enfin on verra bien.

10 courts en compétition en 2014.
La Palme d'Or sera remise à Abbas Kiarostami, président du Jury.

A noter cette année et pour la première fois des représentants azéri et géorgien.

Les 10 courts métrages en compétition cette année (sélectionnés parmi les 3450 inscrits et représentants 128 pays !) :

L'affiche du festival 2014 est disponible en téléchargement, en version HD (haute définition) :

(Cliquez sur l'image pour la télécharger au format ZIP)

Cette affiche est un bel hommage à Marcello Mastroianni (image tirée du film  Huit et Demi (1963) (sélection officielle 1963)) et dont sa fille Chiara Mastroiani semble être fière. Extrait d'un article paru sur le site officiel du Festival de Cannes :
"En découvrant l’affiche, Chiara Mastroianni, fille de l’acteur, a glissé ces quelques mots : « Je suis très fière et très touchée que Cannes, avec son affiche, ait fait le choix de rendre hommage à mon père. Je la trouve très belle et très moderne. Et je le trouve très beau et très moderne : une douce ironie et la classe du détachement. Tellement lui, quoi ! »".

Marcelo Mastroiani est certainement un des acteurs les plus connus du monde du cinéma de l'après guerre. Il aura des rôles mineurs ou de figuration de 1938 jusque 1955, année de sa première récompense. De là, sa carrière va s'envoler, il jouera sous la direction des plus grands.

En 1960 La Dolce Vita (1960) fait de lui un "latin lover".

Mastroiani sera récompensé 3 fois à Cannes :

• 1970 : Prix d'interprétation masculine pour Drame de la Jalousie
• 1987 : Prix d'interprétation masculine pour Les Yeux Noirs
• 1995 : Caméra d'or pour l'ensemble de sa carrière

Le festival de Cannes aura lieu sur la Croisette du 14 au 25 mai 2014.

Jane Campion, réalisatrice et scénariste néo-zélandaise présidera le Jury Longs Métrages du 67ème Festival de Cannes.
Abbas Kiarostami (Iran) présidera le Jury de la Cinéfondation et des courts métrages et enfin, Pablo Treparo (Argentine) sera le Président du Jury Un Certain Regard.

Quelques détails :

L'affiche a été réalisée par Hervé Chigioni et son graphiste Gilles Frappier à partir d'un photogramme représentant Marcello Mastroianni (1924-1996) dans Huit et Demi (1963) (sélection officielle 1963), Lambert Wilson sera Maître de cérémonies et enfin Grace de Monaco d'Olivier dahan sera le film d'ouverture.

A suivre...