À la lumière de ce qu'il nous offre dans cette superproduction, le réalisateur James Wan (The Conjuring, Furious Seven) fait manifestement sienne la devise du «beaucoup, c'est bien, trop, c'est encore mieux!». Aquaman est une espèce d'orgie visuelle à la fois impressionnante et décomplexée, où l'approche, très bande dessinée, est pleinement assumée.
Alors que des armées entières se livrent de féroces combats sous les mers, point de finesse psychologique ici, ni de volonté de pousser le récit vers des aspects plus sombres à la Christopher Nolan, au contraire. L'unique ambition d'Aquaman est d'en mettre plein la vue. Sur ce plan, c'est réussi. Dans ce contexte, Jason Momoa, qui incarne le héros, joue le plus souvent en clins d'œil tellement ses dialogues sont réduits à leur forme la plus simpliste.
Au chapitre du scénario, tout est d'ailleurs écrit à gros traits, histoire de ne pas entraver le rythme effréné des scènes d'action. Cette approche a au moins un avantage, car malgré la présence de quantité de personnages, de mondes différents, avec des armées distinctes qui s'affrontent, on ne s'y perd jamais. À voir en 3D absolument.
À propos de la 3D à Paris: peu de cinémas projettent en 3D aujourd'hui à Paris, seul Gaumont a choisi de faire perdurer cette technologie et notamment 2 salles nous offrent une 3D lumineuse à souhait, projection laser, écran Éclaircolor, il s'agit du Gaumont Champs-Élysées et du Gaumont Opéra. Une excellente qualité d'image et de son. Allez-y vous ne serez pas déçu.