La Maternelle TP

De graves ennuis d'argent qui accablent sa famille contraignent Rose à abandonner sa vie oisive et à chercher un emploi. Bien que munie de diplômes, poussée par une sorte d'apostolat, elle décide de se consacrer aux tout jeunes enfants d'un quartier ouvrier, à ceux qui, depuis leur naissance, connaissent la misère, l'indifférence et parfois la brutalité. Malgré l'opposition du docteur Libois qui aurait voulu placer une protégée, Rose est agréée et entame un rude apprentissage. Aidée par Madame Paulin, une brave femme de charge, elle gagne peu à peu la confiance des petits, les écoute, les console, leur apprend à sourire. Elle est surtout sensible au charme douloureux d'une petite fille, Marie Cœuret, délaissée par sa mère et qu'elle recueille. Marie reporte tout son besoin d'amour sur Rose. Quand elle s'aperçoit de l'intérêt grandissant que le docteur Libois témoigne à la jeune fille, Marie, jalouse et désespérée, tente de se noyer. Sauvée, elle trouvera un foyer tandis que la pédagogie délicate de Rose lui vaudra les félicitations d'un recteur étranger qui visitait la Maternelle.