Le Kalachakra, "la roue du temps", est l’initiation la plus élevée dans le bouddhisme tibétain. Elle est enseignée par le Dalaï-lama devant 300 000 personnes tous les deux ou trois ans. C’est une grande fête car chez les Tibétains, il faut avoir assister au moins à un Kalachakra dans sa vie pour atteindre "l’éveil". Le documentaire est né de rencontres humaines qui ont conduit Natalie Fuchs, sa réalisatrice, à trouver le bouddhisme. Elle découvre l'initiation du Kalachakra et entreprend de le filmer dans son intégralité, avec le soutien du Dalaï-lama. Mais à la naissance de ce film, il y a également une douleur liée au deuil et qui accompagne Natalie Fuchs. Le documentaire devient alors subjectif et évoque une quête intime qui rejoint les aspirations à la paix intérieure et à la compassion que transmet le Kalachakra.