Panorama du cinéma marocain -12

Neuf longs-métrages marocains sont ici présentés :Wechma raconte la sourde rébellion intérieure du jeune Messaoud (Mohamed El Kaghat), opprimé à la fois par sa famille et une société sclérosée.El Chergui ou le silence violent : En 1950, à Tanger, Aicha (Leila Chenna), une jeune femme mariée, recourt à la magie pour empêcher son mari (Abdelkader Moutaâ) d'épouser une seconde femme.Alyam - Alyam : Abdelwahed (Ben Brahim), un jeune fellah, rêve d'opulence et se heurte à la tradition. Halima, sa mère, redoute de voir partir son fils aîné devenu chef de famille depuis la mort de son père.Assarab / Mirage : Un homme (Mohamed El Habachi) découvre de l'argent dans un sac de farine.La Prière de l'absent : Après une existence oisive, vouée à la littérature, et de graves conflits familiaux et affectifs, Mokhtar (Hamid Basket), devenu amnésique, entreprend un voyage initiatique au Maroc.Chroniques marocaines : Pour consoler son fils (Tarik Jamil) d'une circoncision effectuée en l'absence du père, sa mère (Aicha Mahmah) lui raconte trois légendes marocaines.Les Casablancais : Un portrait de la ville de Casablanca à travers les itinéraires croisés de trois personnages : un libraire (Aziz Saadallah) qui reçoit une correspondance inattendue, une jeune institutrice (Khadija Assad) dont la demande de passeport déclenche une enquête officielle absurde, et un adolescent (Salaheddine Benmoussa) qui, à cause d'un malentendu avec son instituteur intégriste, devient l'objet d'une manipulation aux conséquences tragiques.Femmes... et femmes : En 1997, au Maroc, Zakia (Mouna Fettou), Leila (Fatema Khair), Keltoum (Touria Alaoui) et Ghita (Salima Benmoumen) sont quatre amies de jeunesse qui se retrouvent après des années de séparation. Elles vont se battre pour retrouver leur statut et leur place dans la société.Dans la maison de mon père : Fatima Jebli Ouazzani, une Marocaine exilée aux Pays-Bas pour avoir refusé un mariage traditionnel, retourne dans son pays d'origine à l'occasion du mariage d'une jeune amie. Elle y retrouve sa grand-mère et l'interroge sur la condition de la femme au Maroc.