3.5 | 2.25 |
Bien sévère la critique au sujet de ce film en invoquant le fait que le film est loin de l’esprit de Moby Dick. S’il en loin c’est le sujet même de ce film qui nous raconte comment le célèbre écrivain Herman Melville a puisé ses sources pour écrire un roman troublant à plus d’un titre sur le personnage de Moby Dick suivi par un cachalot avec sa chaloupe après avoir sombré dans l’océan corps et biens. Le spectateur peut faire la part des choses pour élucider les parties imaginées du roman avec la réalité. Comme le dit lui-même Melville en quittant son moussaillon qui lui raconte cette terrible histoire 50 ans après les faits « Je vais en faire une fiction, je ne garderai pas tout… »
Les scènes d’action, de naufrage, d’attaques des cachalots sont tout simplement extraordinaires, filmées en 3D et le format rectangulaire 1.85 s’adaptant mieux que le scope à la 3D, surtout si vous allez voir le film sur un Imax donne un résultat saisissant.
En 1820, le baleinier Essex, commandé par George Pollard, quitte Nantucket pour une campagne de pêche de deux ans. Après quelques semaines, le navire se trouve dans le Pacifique, où il commence à capturer des cachalots. C'est au cours d'une telle pêche, alors que les trois baleinières de l'Essex sont à l'eau, qu'un gigantesque cachalot attaque le navire. L'équipage se retrouve en pleine mer et entame un long périple pour rejoindre la terre ferme. Le temps et la faim font alors des ravages.
Adepte des réalisations inspirées de faits réels, Ron Howard (Apollo 13, 1995, Un homme d’exception, 2002) s’intéresse une nouvelle fois à une histoire vraie, basée sur des événements survenus au début du XIXe siècle. Si Au cœur de l’océan, adapté du roman du même nom de Nathaniel Philbrick (lauréat du National Book Award) demeure une fiction, la description de la brutalité de la chasse à la baleine, ainsi que le commerce dérivé de cette pratique furent, hélas, une tragique réalité pour ces animaux, ainsi que pour les baleiniers. Un film familial par excellence.