Révélé à la Semaine de la Critique cannoise 2011 avec My Little Princess, Eva Ionesco poursuit sa trilogie avec son second film Une jeunesse dorée, le scénario est centré sur Rose, jeune fille de 16 ans issue de la DDASS, et de son fiancé Michel, 22 ans, qui vivent leur première grande et innocente histoire d’amour à Paris en 1979, au cœur des années Palace. Ils font partie de la bande des branchés, qui ne vit que pour la fête et l’exubérance. Lors d’une soirée, ils font la connaissance de Lucille et Hubert, couple de bourgeois bohème d’une cinquantaine d’années, qui vont les prendre sous leur aile et bousculer leurs existences.
Le film vaut surtout pour la reconstitution des années Palace, célèbre lieu branché des nuits parisiennes des années 70, dont les scènes vont faire frémir les nostalgiques de cette époque. L’histoire quant à elle étant basée sur les souvenirs de la réalisatrice et filmée plutôt comme un conte que d’une façon hyper réaliste. La jeune comédienne Galatéa Bellugi, alter ego d’Eva Ionesco, interprète à merveille son rôle de jeune femme paumée qui deviendra par la suite la réalisatrice que l'on connaît.