12 Monkeys
Nous sommes en 1492, en Andalousie, pendant l'Inquisition espagnole, alors que les Templiers et les Assassins cherchent à mettre la main sur la pomme d'Ève, artefact pouvant supprimer le libre arbitre s'il est utilisé par les Templiers. Les Assassins ont donc pour mission de mettre la précieuse relique en sécurité.
Avance rapide à 1985, lorsqu'un jeune garçon découvre le cadavre de sa mère assassinée par son père. Quelques années plus tard, on apprend que le garçonnet devenu adulte s'appelle Callum Lynch (Michael Fassbender). Criminel faussement exécuté par injection létale, il se retrouve dans le laboratoire de Sophia Rikkin (Marion Cotillard), fille d'Allan Rikkin (Jeremy Irons), patron tout puissant d'une compagnie qui s'est donnée pour mission d'éradiquer la violence dans le monde. Tous deux descendants des Templiers, ils cherchent à s'emparer de l'artefact, et c'est pour cette raison qu'ils ont besoin de Callum. Ce dernier est, en fait, le descendant d'Aguilar de Nerha, un Assassin et la dernière personne connue à avoir eu la pomme entre ses mains.
Car Sophia a développé une machine, l'Animus, qui permet à quelqu'un de revivre les souvenirs de ses ancêtres. Les Rikkin vont donc utiliser Callum pour accéder au secret d'Aguilar de Nerha. Voilà pour la trame générale, adaptation libre (pour le personnage de Callum) de la célèbre franchise de jeux vidéo Assassin's Creed.
Réalisé par Justin Kurzel, cinéaste avec qui Michael Fassbender et Marion Cotillard avaient collaboré pour son éblouissant Macbeth sorti l'an dernier, Assassin's Creed s'impose comme un long métrage visuellement impressionnant. Qu'il s'agisse de l'Espagne du XVe siècle ou du laboratoire hi-tech de Sophia Rikkin, les décors sont impressionnants. Mais les visuels les plus réussis sont sans conteste ceux de l'Animus, considérablement modifié par rapport au jeu.
D'ailleurs, Assassin's Creed n'a pas la prétention, au contraire des Tomb Raider et autres Warcraft, de donner envie au spectateur de prendre (ou de reprendre) sa manette ou son clavier. De fait, un non-joueur appréciera autant le long métrage de 115 minutes autant qu'un joueur. Les gamers n'ont d'ailleurs pas été oubliés. Outre l'aigle emblématique et des plongées sur la ville, quelques séquences de fuite et de combats rappellent les premiers volets de ce qui est devenu une saga avec les années.
S'imposant comme un agréable mélange d'aventures, de fantastique et flirtant avec la science-fiction, Assassin's Creed est un très bon divertissement d'action qui ouvre toute grande la porte à une suite... qu'on se prend à espérer.