En 1914, en Turquie, Michael Boghosian, aspirant médecin, est promis à un brillant avenir. Il tombe amoureux au premier regard de la belle et intelligente Ana Khesarian. Chris Meyers, un reporter de guerre américain, est également sous le charme de la jeune femme. De son côté, même si elle apprécie les deux hommes, elle est amoureuse de Michael. D'origine arménienne, il étudie à Constantinople quand le puissant Empire ottoman s'effondre. La situation des Arméniens se complique davantage. Quand le danger se rapproche, Michael et Chris, rivaux en amour, vont néanmoins s'unir pour témoigner d'événements tragiques.
La Promesse est à ce jour, parmi les films traitant du génocide arménien, le plus cher du cinéma. Il a été présenté en avant-première mondiale lors du Festival du cinéma américain de Deauville en septembre dernier. Comme dans d'autres films historiques, la romance est un prétexte pour attirer le public. Le réalisateur assume son choix : « Ce sont de magnifiques histoires d’amour, inextricablement liées au déroulement de ces événements majeurs. En tombant amoureux de leurs personnages, nous connaissons les difficultés, la joie et la douleur qu’ils ont vécues à ces époques ».
Un film ambitieux, spectaculaire qui a le mérite de parler du fait historique oublié des livres scolaires. Alors tant pis pour l'académisme et allez voir ce film.