Candyman -12

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Les habitants de Cabrini-Green, une des cités les plus insalubres en plein cœur de Chicago, ont toujours fait circuler une effroyable légende. Celle d’un tueur tout droit sorti de l’enfer, avec un crochet en guise de main, qui pourrait apparemment être convoqué très facilement par qui l’oserait : Il suffit de répéter son nom 5 fois devant un miroir.

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L’artiste peintre Anthony McCoy et sa compagne, la galériste Brianna Cartwright, emménagent dans un luxueux loft construit sur l’ancien emplacement des tours de Cabrini-Green, jadis un des sites les plus pauvres de Chicago. Au hasard de sa rencontre avec un vieil habitant du quartier, Anthony apprend la légende urbaine du Candyman, un tueur surnaturel qui apparaît dès qu’on prononce son nom cinq fois. Intrigué par cette histoire, Anthony cherche à s'en inspirer pour composer ses nouveaux tableaux. Avec des résultats dramatiques.
À la fois suite et “reboot” du classique de Bernard Rose, ce nouveau CANDYMAN s'enrichit de résonances sociopolitiques, typiques des productions de Jordan Peele (GET OUT, US). Exceptionnellement ambitieux pour le genre, le scénario aborde des questions allant du déni historique à l’appropriation culturelle, en passant par les attentes du public blanc face aux oeuvres d’artistes noirs. La mise en scène de Nia DaCosta (LITTLE WOODS) est visuellement soignée. Mais la réalisatrice semble nettement plus à l’aise dans les moments dramatiques que dans les scènes d’horreur. Le jeu intense de Yahya Abdul-Mateen II (US, THE TRIAL OF THE CHICAGO 7), la musique glaçante de Robert A. A. Lowe et quelques scènes-chocs devraient néanmoins combler d'aise les amateurs du genre. Georges Privet