Premier long-métrage du réalisateur Michael Chaves, The Curse of La Llorona, traduit par « La Malédiction de la Dame Blanche », nous raconte la légende populaire de la pleureuse revancharde et croque-mitaine latino-américaine. Sous le regard bienveillant de James Wan, ici producteur, l’univers cinématographique Conjuring continue sur sa lancée ; sautant de jump scares en jump scares, sans réelle surprise mais efficace.
En 1973 à Los Angeles, Anna Tate-Garcia (Linda Cardellini) travaille aux services sociaux pour la protection de l’enfance. Mère de deux enfants et veuve, la vie n’a rien d’un long fleuve tranquille. Pourtant tout semblait s’être un peu stabilisé mais deux disparitions viendront semer le chaos. Désormais rien n’est plus sûr et pour une raison qu’elle ignore encore, la terrifiante Llorona en a après ses deux enfants.
La Malédiction de la Dame Blanche, la suite de l’univers cinématographique Conjuring, sept mois après le succès mitigé du chapitre The Nun. Michael Chaves prend ici les commandes de son premier long-métrage et s’attaque à cette légende populaire latino-américaine du 17e siècle : La Llorona ; une jeune mariée qui, pour se venger de son infidèle époux, noiera ses deux enfants dans la rivière. Pour réparer son crime infâme, voilà des siècles que La Llorona est à la recherche de deux enfants de substitution.
La légende est brièvement rappelée en ouverture, quelque part en 1670, puis on embraye vers Los Angeles trois siècles plus tard. Nous voilà au cœur des seventies dans la cité des Anges. Anna Tate-Garcia (Linda Cardellini) et ses deux enfants (Jaynee-Lynne Kinchen et Roman Christou) vivent des heures sombres depuis le décès de leur père et mari. La vie continue. Assistante sociale dévouée, cela fait quelques années déjà qu’elle suit la famille Alvarez. Très vite, les destinées de cette famille, d’Anna Tate-Garcia et de Llorona se retrouvent étrangement liées...
Une mise en scène ingénieuse, légère mais suffisante. La Llorona (interprétée par une Marisol Ramirez méconnaissable) n’en finit plus de se planquer dans les recoins insoupçonnés de la maison Tate-Garcia. Pas grand-chose à se mettre sous la dent si ce n’est de l’horreur sous blister digéré le temps d’une séance. Pas folichon, Michael Chaves nous montrera tout de même qu’il en a à revendre.