« Sensation du Festival de Cannes 1954 où il remporta la Palme d’Or, La Porte de l’enfer fut le premier film japonais en couleurs connu à l’extérieur du Japon. Il offre aussi une sorte de vulgarisaion des thèmes et constantes formelles du cinéma japonais. Code de l’honneur, politesse raffinée, sacrifice de la femme, obstination tragique de l’homme sont les éléments et les situations que met en jeu l’intrigue et qui serviront de base à nombre de chefs-d’œuvre nippons. » Jacques Lourcelle, DICTIONNAIRE DU CINEMA.
« Dès les premières images, on est happé par le rythme, l’enchainement inexorable de la violence et par l’exacerbation du désir. Peintre de tous les débordements humains, Kinugasa traite cette implacable histoire d’amour et de mort à la manière d’un livre d’heures médiéval, une sorte « d’album-tourbillon » d’estampes richement enluminées, d’une beauté plastique saisissante. Fabuleux travail du directeur de la photo, Kohei Sugiyama, et du conseiller pour la couleur, Sanzo Wada. Une féerie visuelle splendide. » Xavier Leherpeur, TELERAMA