Hokkaidō, dans le nord du Japon. Fumiko vit un mariage malheureux, heureusement égayé par la présence de ses deux enfants, qu’elle adore. Un club de poésie devient sa principale échappatoire, et lui permet de se rendre en ville. Elle y retrouve Taku Hori, le mari de son amie Kinuko qui, comme elle, écrit des poèmes. Elle ressent de plus en plus d’attirance pour lui, mais le destin va venir bousculer projets et sentiments…
Maternité éternelle suit la trajectoire d’une héroïne sublime et tragique, qui ne faiblit jamais et assume jusqu’au bout son désir de liberté, puis son désir tout court. L’audace féministe du film n’a pas d’équivalent dans le cinéma japonais de l’époque et surprend encore aujourd’hui.