La Légende de Tarzan
Lord Greystoke alias John Clayton III dit Tarzan mène une existence paisible à Londres dans l’Angleterre victorienne avec sa ravissante Jane lorsqu’il est mandé par ses pairs de retourner en Afrique afin d’établir des projets commerciaux avec le Congo Belge, protectorat britannique appartenant au roi Léopold II de Belgique après la Conférence de Berlin de 1885.
Il fallait bien qu’un jour notre mémorable Tarzan s'essaya aux nouvelles technologies (numérique, infographie, 3D, Dolby Atmos), allez voir le film en 3D, c’est assez stupéfiant.
En s’entourant de personnages historiques ayant réellement existé, le Capitaine Rom, émissaire du roi Léopold II de Belgique, dangereux sociopathe incarné par l’inquiétant Christoph Waltz (il en n’a pas marre celui-là de jouer les salauds) et George Washington Williams interprété par Samuel L. Jackson au mieux de sa forme, qui était missionnaire et historien, le film s’ouvre aux méfaits du colonialisme en Afrique au XIXe siècle où furent massacrés des populations autochtones, notamment par le vrai Capitane Rom. Donc de vrais méchants et notre Tarzan et sa Jane sont là pour rétablir l’ordre dans la savane africaine. Quant à l’acteur qui incarne TARZAN c’est l’acteur suédois Alexander Skarsgård, retouché par Photoshop pour l’occasion, sans oublier la belle Margot Robbie dans le rôle de Jane. Séquence flash-back hilarante de la rencontre de Tarzan et Jane dans la jungle. Il n’y a que les Américains pour nous offrir cette mouture numérisée complètement décomplexée de l’homme-singe d’Edgar Rice Burroughs. D’ailleurs on rit beaucoup dans le film où l’action est souvent mêlée à des réparties pour le moins savoureuses. Il fallait oser… Les effets numériques sont d’une prouesse remarquable, les animaux faits en infographie plus vrais que des vrais. Les scènes d’action vertigineuses amplifiées par une 3D impressionnante.
Malgré l’énormité des moyens et un scénario cousu de fil blanc, l’histoire reste crédible, et c’est le tour de force de ce film spectaculaire qui fera hurler certains puristes. Qu’on adhère ou pas à cette énième version de La Légende de Tarzan Il est évident qu’un TARZAN comme ça on n’en a jamais vu au cinéma !