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Construit comme un journal intime, Carmel raconte en une série d'épisodes des événements personnels ou publics liés à son auteur, Amos Gitai. Des tableaux se succèdent, qui sont reliés entre eux par une chaîne associative :
- la rencontre du cinéaste avec son fils au moment où ce dernier se prépare à rejoindre son unité de Tsahal, l'armée israélienne - c'est la guerre du Liban de 2006 ; - des lettres de sa mère Efratia lues par des comédiens et des membres de sa famille, qui évoquent des questions intimes et historiques ;
- un épisode de la guerre entre les Juifs et les Romains, dans les temps anciens, qui est à l'origine de l'expérience de l'errance et de la diaspora.
Des visages, des paysages, des discours, des conversations intimes, et des chansons populaires de cette terre, mais pas exclusivement, créent le tissu narratif, visuel et sonore de cette oeuvre.