Demain je traverse

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Maria est policière, grecque, mère célibataire et fille unique. Elle jongle avec ses problèmes d'argent, sa fille adolescente, sa vieille mère et la crise grecque qui fait qu'elle perd son poste à Athènes et doit accepter un poste sur l'île de Lesbos, au confins de la mer Egée. Yussof, un jeune syrien qui fuit la guerre pour ne pas être obligé de tuer, arrive à Lesbos et veut aller de l'avant en Europe. Yussof passe par Athènes où Maria est obligée de revenir, pour chercher sa fille qui a disparu. Leur destin se croise un bref moment dans une Grèce qui semble être une zone de paix, mais qui en réalité ne l'est pas. Celui qui semble être le plus libre des deux, l'est peut-être le moins.

Vos commentaires et critiques :

 

Alors qu'elle est au cœur de la crise économique grecque, Maria perd son poste de policière à Athènes et se retrouve sur l'île de Lesbos, au beau milieu de l'afflux des migrants. Cette mère célibataire doit s'occuper de sa fille adolescente, mais également de sa mère. Elle rencontre Yussof, un jeune Syrien fuyant la guerre, tandis qu'elle retourne à Athènes à la recherche de sa fille disparue. Ce jeune homme a traversé la Méditerranée pour ne pas avoir à tuer des gens dans son pays et continuer vers l'Europe occidentale. De la rencontre entre cette femme perdue et ce réfugié va naître une attirance et une relation inattendue.
Pour sa première fiction hors de l'Iran, Sepideh Farsi a installé son intrigue en Grèce. Auteure de deux documentaires dans le pays frappé de plein fouet par la crise économique, la réalisatrice iranienne souhaitait également s'intéresser au contexte migratoire en Europe centrale. « J’ai été sensibilisée au contexte de la crise économique grecque alors que la situation migratoire s’aggravait due à l’augmentation du nombre de migrants, entre autres à cause de la guerre civile en Syrie et de la situation géopolitique au Moyen-Orient. J’étais plus impliquée dans ces deux contextes parallèles », explique Sepideh Farsi.