Silencieusement, le Tueur se glisse dans la chambre luxueuse d'un palace niçois. Calmement il défenestre la jeune femme éméchée qui y pénètre, à l'aube. Peu après, son patron lui indique l'identité de sa prochaine victime, un petit garçon... C'est comme gouvernante du petit Thomas Mostri que Julie a été engagée, à sa sortie de l'hôpital psychiatrique, par l'oncle de l'enfant, sur la recommandation du docteur Rosenfeld, directeur de la clinique. Alors qu'elle tente d'apprivoiser cet enfant capricieux et laissé à lui-même depuis la mort de son père et la récente disparition de sa mère, Julie est enlevée avec Thomas et Georges, le chauffeur des Mostri, par le Tueur. Peu à peu, Julie réalise que Georges est complice du bandit. Elle découvre aussi, par la lettre de rançon qu'elle est contrainte de taper, sous la menace, que les ravisseurs veulent faire croire à Mostri qu'elle a enlevé puis tué Thomas dans un accès de démence. Au matin, Julie profite de ce que le Tueur se débarrasse de Georges, son associé, pour s'enfuir avec Thomas. Julie fuit, fuit droit devant elle, songeant à peine à s'adresser à la police, devant qui elle éprouve, d'ailleurs, une indicible terreur. Elle fuit, poursuivie par le Tueur qui, lui-même, a échappé à un attentat que Georges avait ourdi, et secondée par Thomas qui lui voue maintenant une véritable affection. On la recherche pourtant: la police traque la ravisseuse. Dénoncée par divers témoins, Julie se rapproche obstinément de la propriété de Mostri, qui a convoqué le seul homme en qui Julie ait vraiment confiance: le docteur Rosenfeld. Julie parvient à remettre l'enfant à son oncle, alors que le Tueur, mitraillé par la police, s'apprêtait à assassiner Mostri. Julie est arrêtée. Thomas trouve soudain la preuve confondant son oncle, organisateur de toute l'affaire. Face à Julie que l'on croyait folle, c'est Mostri qui devra jouer les fous pour échapper à la loi...