Ma vie de courgette TP

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Courgette n'a rien d'un légume, c'est un vaillant petit garçon. Il croit qu'il est seul au monde quand il perd sa mère. Mais c'est sans compter sur les rencontres qu'il va faire dans sa nouvelle vie au foyer pour enfants. Simon, Ahmed, Jujube, Alice et Béatrice : ils ont tous leurs histoires et elles sont aussi dures qu'ils sont tendres. Et puis il y a cette fille, Camille.
Quand on a 10 ans, avoir une bande de copains, tomber amoureux, il y en a des choses à découvrir et à apprendre. Et pourquoi pas, même, à être heureux...

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QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2016

Récit initiatique

Banquise, le court métrage que j’ai coréalisé avec Cédric Louis et qui a concouru en compétition officielle à Cannes en 2006, racontait l’histoire d’une petite fille boulimique qui peinait à trouver sa place dans le monde. Cédric m’a ensuite fait lire Autobiographie d’une courgette de Gilles Paris( Éd.Plon), proche de la thématique de notre premier court, afin d’entamer un travail d’adaptation.” C’est ainsi que Claude Barras s’est lancé dans la réalisation de Ma vie de Courgette. Après avoir écrit le scénario avec Céline Sciamma, il a commencé par tourner véritablement le film avec des comédiens. Cet enregistrement des scènes a permis ensuite aux animateurs de trouver la justesse et l’authenticité émotionnelle cherchées. La technique d’animation choisie sera la stop motion avec des marionnettes. “C’est une technique très exigeante car, contrairement au numérique, on ne peut plus corriger l’animation dès lors que les plans sont tournés. Une fois lancé, l’animateur  doit composer avec ses erreurs et ses difficultés pour créer du beau, l’illusion de la vie, animer un être inanimé, image après image. C’est proche de la magie. ”Le style d’animation de Ma vie de Courgette se situe entre le réalisme et un aspect très cartoon. “Il s’agissait de styliser et de simplifier le réel pour en garder l’essentiel. Nous nous inspirions des voix, bien sûr, mais aussi des vidéos des enfants tournées lors de la captation.” Il a fallu dix ans pour faire aboutir le projet. “Par rapport au jeune public, mon travail se situe en contrepoint à la surabondance de divertissement. D'ailleurs, de quoi doit­-on nous divertir absolument? Posons-nous la question!”