Le parcours du groupe Queen et, surtout, de son leader Freddie Mercury, de la formation du groupe jusqu'à la fameuse performance au concert Live Aid à Londres en 1985, alors que le chanteur se savait déjà atteint du virus du sida.
Dire de la rumeur entourant ce film qu'elle est défavorable relève presque de l'euphémisme. Bohemian Rhapsody a en effet déjà suscité sa part de critiques virulentes dans la presse anglo-saxonne, celle de Grande-Bretagne en particulier. Pourtant, ce drame biographique, très classique dans sa forme il est vrai, surprend agréablement. Bien entendu, on pourra trouver l'ensemble un peu sage et les clichés un peu trop nombreux (notamment dans la peinture du monde gay des années 80), mais les admirateurs du groupe prendront néanmoins plaisir à voir renaître sous leurs yeux les tubes aux riffs d'enfer qu'ils connaissent. Voilà la partie la plus intéressante du récit, coécrit notamment par Peter Morgan, scénariste de The Crown. Pour le reste, on s'amusera aussi des clins d'œil et des touches d'humour qui parsèment un film qui commence et se termine avec la spectaculaire performance du groupe au concert Live Aid de 1985 Et puis, Rami Malek incarne Freddie Mercury avec panache, malgré une prothèse dentaire, disons, un peu exagérée. Assurément, ce film pleinement «autorisé» par les survivants du groupe, pour lequel Bryan Singer a été congédié et remplacé par Dexter Fletcher à la dernière minute, ne passera pas à l'histoire. Mais il reste néanmoins divertissant.