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Chasse aux sorcières
Il y a bien longtemps, une force maléfique menaçait de se déchaîner et de raviver la guerre entre les puissances surnaturelles et l'humanité. Depuis plusieurs siècles, le chevalier Maître Gregory retenait prisonnière la redoutable et maléfique sorcière Mère Malkin. Mais elle s'est désormais échappée et cherche à se venger. Convoquant ses adeptes, Mère Malkin s'apprête à déverser sa terrible colère contre un monde qui ne s'y attend pas. Seul Maître Gregory peut encore s'y opposer. Au cours d'un affrontement mortel, Gregory se retrouve face à face avec une force maléfique qu'il craignait de voir resurgir un jour. Dès lors, il lui faut initier son nouvel apprenti, Tom Ward, à combattre la pire magie noire de tous les temps - mais il doit le faire d'ici la prochaine pleine lune, alors que plusieurs années sont en général nécessaires pour accomplir une telle mission. Le dernier espoir de l'humanité tient dorénavant entre les mains du septième fils d'un septième fils.
C'est à Joseph Delaney, un ex-professeur d'anglais britannique reconverti dans l'Heroic Fantasy, que l'on doit la saga littéraire à succès L'Epouvanteur (The Wardstone Chronicles). Comptant plus d'une dizaine de volumes, elle est adaptée aujourd'hui à l'écran par le russe Sergueï Bodrov. L'homme n'en est pas à sa première superproduction. Auteur de Nomad et de Mongol, respectivement réalisés en 2005 et en 2007, il renoue avec l'épopée ténébreuse, couplée au récit d'apprentissage.
Il ne faut pas hésiter à aller voir cette adaptation non pas que le scénario soit d'une richesse inouïe, mais les effets spéciaux sont extrêmement réussis et n'ont rien à envier aux "Hobbits" du genre, et je dirais même supérieurs. Le rythme est soutenu et ce n'est pas interminable. Les scènes s'enchaînant dans une chronologie qui permet au spectateur de respirer.
C'est donc extrêmement bien fait et on ne s'ennuie pas une seconde.