Le veuf Hirayama vit avec sa fille Michiko, qui prend soin de lui. L’exemple d’un de ses professeurs, qu’il retrouve lors d’une soirée où l’on boit du saké et qui s’accuse d’avoir provoqué le malheur de sa fille, pousse Hirayama à marier sa propre fille. Mais l’homme qu’elle aime est déjà engagé, et le père va devoir partir lui-même à la recherche d’un époux pour Michiko
Dernier film de la carrière d’Ozu, Le Goût du saké est aussi l’un de ses récits les plus touchants et les plus personnels. Reprenant la trame de Printemps tardif, le cinéaste livre une nouvelle variation sur le passage du temps, l’évolution des mœurs et de la famille, qui a valeur d’épilogue pour l’ensemble de son oeuvre. Avec un regard désabusé, il dresse l’état des lieux du Japon des années 1960, entre disparition des valeurs traditionnelles et occidentalisation de la nouvelle génération. Aboutissement du style d’Ozu et de son travail sur la couleur, Le Goût du saké est présenté dans une nouvelle restauration plus éclatante que jamais !
L’ultime film d’Ozu, la quintessence de son style.