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Veronica
Des corps nus s’ébattent sur la plage, Veronica est prête à affronter sa vie d’adulte entourée de ses potes. Son premier emploi en tant que psychiatre à l’hôpital public de Santiago lui voit défiler un grand nombre de patients aux pathologies psychiques variées. Si elle préfère s’amuser avec son petit ami Gustavo c’est pour garder une certaine distance ce qui s’avère frustrant pour lui. Le seul homme qui compte dans la vie de Veronica est son père veuf avec qui elle vit ; et lorsque celui-ci tombe malade elle aperçoit l’éventualité de perdre ce père tant chéri. Son journal intime qu’elle écrit à l’aide de son magnétophone lui permet néanmoins de comprendre qu’elle ne peut plus « rêver sa vie ».
Si les scènes avec les patients de l’hôpital où Veronica les reçoit sont les plus fortes du film, les intermèdes de sa vie privée, plus légers, confèrent au film un ensemble hétéroclite et la relation avec son père est très touchante.
Le film se clôt comme il avait commencé sur la magnifique plage de Recife où la vie insouciante de Veronica semble reprendre ses droits après cette douloureuse épreuve.
Un film attachant comme ses personnages et de magnifiques vues de Recife au Brésil où le film a été tourné, ville natale du réalisateur.