Braddock America

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Au Nord-Est des Etats-Unis, la ville de Braddock, ancien bastion sidérurgique, a aujourd'hui perdu de sa superbe. Pourtant, une communauté ébauche au quotidien une action solidaire pour dessiner l'avenir.
Subtilement éclairé par des images d'hier et les voix des habitants de Braddock, survivants d'un passé révolu, unis dans leur volonté d'entreprendre et le désir de vivre ensemble, Braddock America est une allégorie. Le film raconte avec émotion l'histoire d'une ville américaine tout en racontant la nôtre : celle d'un Occident frappé par la désindustrialisation.
Pourtant, sous les coups des pelleteuses, l'herbe pousse encore et derrière les façades oxydées, des hommes vivent toujours.
  • Titre original : Braddock America
  • Fiche mise à jour le 12/02/2014
  • Année de production : 2012
  • Réalisé par : Jean-Loïc Portron, Gabriella Kessler
  • Date de sortie : 12 mars 2014
  • Date de reprise : non renseignée
  • Distributeur France : Zed
  • Distributeur international : non renseigné
  • Durée : 101 minutes
  • Origine(s) : France
  • Genre(s) : Documentaire
  • Pellicule : couleur
  • Format de projection : 1.85
  • Format son : Dolby
  • Visa d'exploitation : 132855
  • Indice Bdfci :
    67%
  • 6,1/10
    (13 votes)
    Imdb
    3
    3,4/5
    (51 votes)
    Allociné
    3

Vos commentaires et critiques :


L'Amérique bradée

Subtilement éclairée par des images d’hier et les voix des habitants de Braddock, survivants d’un passé révolu, unis dans leur volonté d’entreprendre et le désir de vivre ensemble, Braddock est une allégorie. Le film raconte avec émotion l’histoire d’une ville américaine tout en racontant la nôtre : celle d’un Occident frappé par la désindustrialisation. Pourtant, sous les coups des pelleteuses, l’herbe pousse encore et derrière les façades oxydées, des hommes vivent toujours.

Cette histoire pourrait être racontée dans de nombreuses villes, notamment françaises : celle de la fierté des ouvriers à construire un pays puissant qui devient douleur de ne plus être utile. Les deux cinéastes français ont choisi la ville emblématique des Etats-Unis, symbole de la puissance industrielle du pays le plus puissant du monde.  S'ils montrent l'universalité de la problématique de la désindustrialisation, ce n'est pas par le discours ou la voix off mais avant tout par la beauté de l'image. Les plans sur la ville comme la manière de filmer les entretiens avec des êtres dignes, tout crée la juste distance avec le sujet et provoque une vraie émotion.