Rio 2 la suite tout simplement…
Dans la grande guerre qui oppose les géants de l’animation, il est un studio Blue Sky qui fait son petit bonhomme de chemin avec des films hauts en humour et en couleurs, à l’origine de la série de L’Age de Glace, d’Epic et du diptyque qui nous intéresse aujourd’hui, Rio. Le perroquet bleu revient au cinéma dans la suite, sobrement intitulée Rio 2.
Blu, Jewel ainsi que leurs trois enfants mènent une vie parfaite dans la magique ville de Rio de Janeiro. Lorsque Jewel prend la décision que ses enfants doivent apprendre à vivre comme des oiseaux sauvages, elle insiste pour que la famille s’aventure dans la forêt amazonienne. Blu, qui commence à peine à se sentir à l’aise avec ses nouveaux voisins, craint que Jewel et les enfants prennent définitivement goût à la vie sauvage.
Blu et sa petite famille se retrouvent donc au sein des leurs qu’ils croyaient disparus. Nichés au cœur de la forêt amazonienne, les aras bleus cherchent avant tout à éviter tout contact avec l’humanité qui détruit leur habitat naturel. Jewel y retrouve son père Eduardo qui ne manque pas de bizuter son beau-fils élevé en ville. Les choses vont de mal en pis pour Blu puisque dans la communauté se trouve le beau Roberto, l’ex sulfureux de Jewel. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, le maléfique Hector revient sur le devant de la scène, bien décidé à se venger de l’humiliation que lui a infligé Blu lors de leur première rencontre. Il est accompagné de la nouvelle venue Gabi, une grenouille venimeuse raide dingue de lui et d’un tamanoir muet. Ensemble, ils partent à la poursuite de la famille de Blu mais leurs plans changeront bien vite.
Une des séquences désopilantes du film est sans conteste la prestation de Nigel au concours de talents organisé par Pedro, Rafael et Bia. Le cacatoès à huppe jaune se cache le visage derrière une feuille, récréant ainsi le masque du Fantôme de l’Opéra, et interprète une version de I Will Survive de Gloria Gaynor électrique et hilarante. Les équipes de Sky Blue se sont fait plaisir sur cette séquence, et ça se voit au nombre de références faites pendant la chanson.