Une rencontre

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Pierre est marié depuis 15 ans et père de famille. Toujours amoureux de sa femme et épanoui dans sa vie de famille, c'est un homme heureux.
Un soir, il rencontre Elsa. Ils parlent, rient, se plaisent. Comme cela arrive parfois.
Quinze jours après, le hasard les fait se croiser à nouveau. L'attirance réciproque et naturelle est toujours aussi forte. Ils se l'avouent. Un cap est franchi. Mais Elsa n'a qu'un tabou, les hommes mariés, et Pierre est amoureux de sa femme et fidèle. Ils se séparent sans échanger leurs numéros de téléphone, préférant laisser le hasard de la vie faire son chemin. Entre ce qu'ils s'imaginent de cette histoire et ce qu'elle est vraiment, les fantasmes se mêlent à leur réalité. Mais la vie que l'on mène et celle que l'on s'imagine peuvent-elles un jour ne faire qu'une ?

Vos commentaires et critiques :

Mauvaise haleine

C’était il y a quelques jours sur un plateau TV Sophie Marceau était interrogée par le crétin de service ce soir-là « Est-il vrai que vous avez voté en fermant les yeux aux élections présidentielles entre Sarkozy et Ségolène Royal » et l’intéressée ravie de répondre en s’esclaffant « oui et c’est tombé sur Sarkozy, finalement le moins pire ». Franchement d’abord on s’en fout un peu mais quand on est privilégié comme elle l’est, on peut se permettre de voter en fermant les yeux, mais je trouve que ce genre de réponse frise autant l’indécence que la question. Mais que voulez-vous en l’absence de talent on cherche le buzz à tout prix. Mais venons en à notre film UNE RENCONTRE de Lisa Azuelos, la réalisatrice de LOL (4 millions d’entrée). L’histoire d’un avocat (François Cluzet) qui rencontre au Salon du Livre de Rennes une écrivaine (Sophie Marceau) et c’est le coup de foudre. Mais voilà notre homme est marié et fidèle et la dame ne couche pas avec les hommes mariés par respect des femmes (sic). Alors tout le film repose sur le dilemme couchera, couchera pas. Excitant non ? En fait le film ressemble un peu à son interprète principale, c’est le néant complet, la nullité absolue entre ronds de jambes de l’actrice et un Cluzet fadasse à souhait dans une histoire inexistante où nos deux acteurs se baladent de soirées mondaines en palaces pendant que le spectateur souffre en silence en éclairant sans cesse son portable pour regarder l’heure. On en est à se demander comment on peut oser proposer ça à un public: peut-on se faire rembourser en sortant ? Une consolation, bien mince certes, ça dure 1h21 générique compris, donc au bout d’1h15 vous êtes libérés.