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Irène fait partie des 17 % de femmes italiennes célibataires et sans enfants. Nomade et indépendante, elle aime encore à 40 ans passés voyager sans cesse, d’hôtels en hôtels pour son travail qui consiste à en vérifier les critères de qualité et à éviter tout engagement amoureux. Bien sûr, elle a conscience de sa solitude, qu’elle apprécie d’autant plus lorsqu’elle observe sa sœur se débattre au quotidien avec les repas, les courses, ses deux enfants et son mari. Les commentaires de ses proches se font de plus en plus pressants, elle n’est plus toute jeune, qui va s’occuper d’elle dans 20 ans ? etc. Mais Irène n’en démord pas, elle est bien comme elle est. Pourtant, quand son ex, qui est devenu son meilleur ami, apprend qu’il va être père, un doute s’installe.
Comédie pas si romantique à première vue, Je voyage seule explore les différentes voies du bonheur sans moralisme. « C’est vrai que la liberté peut faire peur et être assimilée à la solitude, mais en fait, la liberté en soi n’existe pas, c’est toujours un compromis. Le seul véritable acte de liberté, c’est de choisir ce à quoi l’on va renoncer » Maria Sole Tognazzi.