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Un été à Quchi -12

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À la fin du semestre scolaire, Bao est envoyé à Quchi chez son grand-père veuf, car ses parents envisagent de divorcer. Déprimé et maussade, il intègre une petite école primaire où il découvre qu'une une fille de sa classe porte le même surnom que lui : "Bear". Elle habite avec son frère, sa soeur et sa grand-mère qui vit du ramassage et de la vente de déchets recyclables. Mais même si sa famille est pauvre, elle est satisfaite de la vie qu'elle mène. Bao sympathise également avec Mingchuan, un enfant indigène qui est secrètement amoureux de Bear. Ces deux amitiés égaient la vie de Bao en cette période de désarroi familial et lui permettent de reconsidérer sa vision de l'existence.

Vos commentaires et critiques :

Bao est un petit garçon dont les parents sont sur le point de divorcer. Envoyé chez son grand-père pour leur permettre de faire le point, il intègre une nouvelle école primaire. L’adaptation est difficile et Bao vit avec tristesse ce changement de situation. Pourtant, des rencontres vont lui permettre de mieux vivre la nouvelle conjoncture. Ainsi, il se lie d’amitié avec une fille de sa classe, toujours joyeuse en dépit d’une situation familiale précaire, et qui porte le même surnom que lui, « Bear ». Il y a également Mingchuan, un secret amoureux de Bear. Petit à petit, Bao reprend goût à la vie.

À partir d’une situation du quotidien le plus réaliste, le cinéaste taïwanais propose une réflexion sur le choc des cultures autant que le choc des générations, symbolisé par la rencontre entre un petit garçon venu de la ville et son grand-père vivant à la campagne. Il aboutit à un récit initiatique  particulièrement poignant.

Neuvième film de ce réalisateur inconnu en France et le premier à être distribué chez nous après sa présentation au Festival de Locarno 2013, le cinéma de Chang Tso-chi mériterait d’être connu plus amplement. Espérons qu’avec la sortie de ce film magnifique, son œuvre sera enfin présentée au public cinéphile français.