En 1976, Herzog se rend en Guadeloupe alors que le volcan de La Soufrière menace d'entrer en éruption. D'après les sismographes, s'annonce une catastrophe inévitable dont la puissance pourrait être équivalente à celle de cinq bombes atomiques. 75 000 habitants sont alors évacués de Basse-Terre. Herzog part à la rencontre d'une poignée d'habitants qui ont choisi de rester, au péril de leur vie.
Gasherbrum, la montagne lumineuse (1984) 45 mn.
Les alpinistes Reinhold Messner et Hans Kammerlander, entreprennent l'ascension de deux sommets de l'Himalaya culminant à 8000 mètres, d'une seule traite, sans camp fixe, sans radio ni oxygène. Messner a déjà gravi ces deux sommets, mais les enchaîner ainsi, sans retour au camp de base, serait un exploit inédit.
- Titre original : Warten Auf Eine - Gasherbrum Der Leuchtende Berg
- Fiche mise à jour le 23/12/2014
- Année de production : 2014
- Réalisé par : Werner Herzog
- Date de sortie : 03 décembre 2014
- Date de reprise : non renseignée
- Distributeur France : Potemkine Films
- Distributeur international : non renseigné
- Durée : 77 minutes
- Origine(s) : Allemagne
- Genre(s) : Documentaire
- Pellicule : couleur
- Format de projection : 1.37
- Format son : Mono
- Visa d'exploitation : 140959
- Indice Bdfci :
Vos commentaires et critiques :
Deux documentaires du célèbre réalisateur Werner Herzog sont ici présentés ensemble. En 1976, il tourne La Soufrière : alors que le volcan du même nom menace à tout moment d’engloutir l’île de Basse-Terre en Guadeloupe, un plan d’évacuation massif est mis en place afin de protéger la population ; allant à l’encontre des recommandations du préfet, un groupe d’habitants choisit de rester sur place. Dans Gasherbrum, nous accompagnons deux alpinistes qui entreprennent un périlleux exploit en juin 1984 : gravir d’une seule traite deux sommets de l’Himalaya ; pour intensifier le défi, Reinhold Messner et Hans Kammerlander décident de ne pas faire de halte et de n'avoir recours ni à la radio, ni à l’oxygène.
Werner Herzog évolue loin des sentiers battus et s’intéresse très souvent à des exploits face à la nature. Il n’en va pas autrement dans ces deux documentaires inédits, où nous retrouvons son goût des extrêmes et des paysages naturels. Dans un cas comme dans l’autre, le réalisateur sonde la folie humaine en insistant tantôt sur une mise à distance du décor (La Soufrière), tantôt sur une proximité avec ses interlocuteurs (Gasherbrum).
Contributeurs :
B.G
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