Ce drame intimiste, empreint de cynisme, marque une forme de rupture avec la tradition et la question essentielle du mariage. Printemps précoce s’inscrit dans la lignée du Goût du riz au thé vert à travers sa peinture de la monotonie au sein du couple. Toutefois, la problématique sociale y est davantage développée avec la question des relations professionnelles et les codes de conduite entre collègues. L’attention aux rituels anodins du quotidien permet au cinéaste de comprendre les difficultés de la vie à deux en relation avec les pressions de la culture d’entreprise.