J'arrête quand je veux

Comment Pietro, un universitaire respectable, se retrouve-t-il accusé de trafic de stupéfiants, d'enlèvement et de tentative de meurtre ? Victime des coupes budgétaires qui touchent le domaine de la recherche, il trouve un moyen efficace pour gagner de l'argent : fabriquer une drogue « légale " c'est-à-dire non répertoriée par le Gouvernement. Il met dans le coup d'autres universitaires dans la même situation que lui : deux latinistes « de réputation internationale » devenus pompistes dans un garage, un chimiste gagnant difficilement sa vie comme cuisinier, un économiste et un anthropologue. Leur petit commerce les enrichit rapidement. Pour ne pas se faire remarquer, Pietro demande à ses complices de ne pas changer de mode de vie, mais l'argent leur monte vite à la tête.
Pour son premier long métrage, le réalisateur italien Sydney Sibilia s'est inspiré d'un article lu dans la presse concernant deux jeunes professeurs de philosophie qui, faute de postes à l'université, gagnaient leur vie comme éboueurs. Cette réalité est mise en lumière sur un mode léger et grinçant qui rappelle l'esprit de certaines comédies sociales britanniques comme The Full Monty.