James Marsh étudie la littérature à Oxford, avant de se tourner vers le cinéma. Il trouve en effet dans le documentaire un champ d'expression dans lequel il s'épanouit, et signe une série de films au sujets éclectiques. Parmi eux, THE PROSECUTION OF ANIMALS (1989), WHAT HAPPENED TO PATRICK HAMILTON ? (1990), LAST SUPPER (1991), WALK ON THE WILD SIDE (1993) et BOUNTY HUNTER (1997). Il signe des portraits décalés de grands artistes, avec JAN SVANKMAJER : THE ANIMATOR OF PRAGUE (1990), TROUBLEMAN : THE LAST YEARS OF MARVIN GAYE (1994), THE BURGER & THE KING : THE LIFE & CUISINE OF ELVIS PRESLEY (1996) et JOHN CALE (1998). Et des récits salués, avec WISCONSIN DEATH TRIP (1999), chronique d'une communauté suicidaire à la fin du 19e siècle, THE TEAM (2005) cosigné Basia Winograd, sur une équipe de foot de sdf américains, en course pour une Coupe du Monde en Autriche. Il se distingue également à la production sur le documentaire SHOTS IN THE DARK de Derek Gianfranco (2001). Il s'attaque en parallèle à la fiction, avec THE KING (2005, photo), quête paternelle d'un jeune marin, au Texas, avec Gael García Bernal, présentée à Un Certain Regard à Cannes. Suit le documentaire multi récompensé MAN ON WIRE (2008), où la performance unique d'un équilibriste entre les deux tours du Word Trade Center en 1974. Il s'illustre dans la fiction avec le second volet de la trilogie criminelle dans le Yorkshire RED RIDING : 1980 (2009), avec Paddy Considine, David Morrissey, Eddie Marsan et Maxine Peake. Avec LE PROJET NIM (2011), il suit le parcours d'un chimpanzé enlevé à la naissance à sa mère et élevé comme un humain par une famille de l'Upper West Side newyorkais dans les années 1970. Il met ensuite en scène une adaptation par Tom Bradby de son propres roman pour le thriller SHADOW DANCER (2012, photo). Ou comment une activiste de l'IRA devient agent du MI5 pour protéger son fils, dans le Belfast des années 1990. Avec l'actrice montante Andrea Riseborough, Clive Owen et Gillian Anderson.