Ayant plus de cinquante films à son actif, Georges Wilson est le père de l'acteur français Lambert Wilson. Après avoir suivi des cours de théâtre à l'école de la rue Blanche à Paris où son professeur est Pierre Renoir, Georges Wilson entre en 1947 à la Compagnie du Grenier Hussenot. En 1952 il entre au TNP (Théâtre National Populaire) de Jean Vilar à qui il succédera comme directeur de 1963 à 1972. Il débute au cinéma en 1954 aux côtés de Gérard Philippe et de Danielle Darrieux dans Le Rouge et le Noir de Claude Autant-Lara qu'il retrouvera pour La Jument verte (1959). Il figure également au casting du film d'Alex Joffé Les Hussards (1955).Il obtient ainsi de petits rôles jusqu'en 1961. Le film d'Henri Colpi, Une aussi longue absence, Palme d'Or 1961 ex-aequo avec le Viridiana de Luis Buñuel, le révèle : il y incarne un vagabond en qui une femme croit reconnaître son mari disparu.Il enchaîne avec le rôle du Capitaine Haddock dans Tintin et le Mystere de la toison d'or.Il partage sa carrière entre la France et l'Italie où il tourne de nombreux films, à commencer par Le Desordre de Franco Brusati en 1960. Il tourne ensuite avec Luchino Visconti aux côtés de Marcello Mastroianni dans L' Etranger (1967). Suivront d'autres films tels que Beatrice Cenci (1969) de Lucio Fulci ou encore L' Età della pace (1974) de Fabio Carpi.Les années soixante lui permettent de jouer aux côtés de grands acteurs à renommée mondiale tels que John Wayne, Richard Burton ou Bourvil dans Le Jour le plus long en 1962 de Ken Annakin et Andrew Marton.En France il côtoie Fernandel dans Le Caid de Bernard Borderie (1960) ou encore Louis De Funès dans Faites sauter la banque (1963) de Jean Girault où il interpète le rôle d'un agent de police.Son talent d'acteur de composition lui permet d'accumuler des rôles pouvant être très différents.Ainsi, il peut incarner aussi bien un commissaire dans Max et les Ferrailleurs (1970) de Claude Sautet, qu'un caid cynique dans Le Bar du téléphone (1980) de Claude Barrois.Il prête également ses traits à un grand-père juif dans le film de Peter Kassovitz, Au bout du bout du banc (1978), ou encore un rôle de bâtonnier dans L' Honneur d'un capitaine (1982) de Pierre Schoendoerffer... Il passe derrière la caméra en 1988 avec La Vouivre dont il a également écrit le scénario d'après l'oeuvre de Marcel Aymé. Il y dirige son fils, Lambert Wilson, mais aussi Jean Carmet et Suzanne Flon. Dans les années 1990, il fait partie du générique du film d'Yves Robert Le Château de ma mère, d'après l'oeuvre de Marcel Pagnol, de la comédie pour enfants Cache cash (1994) de Claude Pinoteau et du film historique Marquise (1996) de Véra Belmont dans lequel il incarne le personnage de Floridor aux côtés de son fils et de Sophie Marceau.Georges Wilson consacre une grande partie de sa carrière au théâtre en tant que metteur en scène et comédien. Il participe également à des productions destinées à la télévision.