Réalisateur, scénaristePrix et récompenses :- 1950 : Lion d'or au Festival de Venise (Justice est faite)- 1951 : Ours d'or au Festival de Berlin (Justice est faite)- 1952 : Prix spécial du jury au Festival de Cannes (Nous sommes tous des assassins)- 1954 : Prix international au Festival de Cannes (Avant le déluge)- 1954 : Mention spéciale au Festival de Cannes (Avant le déluge)- 1957 : Nominé pour le Lion d'or au Festival de Venise (Oeil pour oeil)- 1960 : Lion d'or au Festival de Venise (Le Passage du Rhin)- 1973 : Interfilm Award au Festival de Berlin (Il n'y a pas de fumée sans feu)- 1973 : OCIC Award au Festival de Berlin (Il n'y a pas de fumée sans feu)- 1973 : Ours d'argent au Festival de Berlin (Il n'y a pas de fumée sans feu)- 1973 : UNICRIT Award au Festival de Berlin (Il n'y a pas de fumée sans feu)- 1973 : Nominé pour l'Ours d'or au Festival de Berlin (Il n'y a pas de fumée sans feu)Profil :Avant de débuter sa carrière de cinéaste en tant que scénariste dans Entrée des artistes de Marc Allégret (1938), André Cayatte s'illustre dans un tout autre corps de métier : le droit. C'est d'ailleurs lors d'un procès opposant un producteur à une star de cinéma que Maître Cayatte décide de tomber la robe pour se lancer dans le septième art. Son premier film en tant que réalisateur, La Fausse maîtresse (adapté de l'oeuvre de Balzac), démontre son réel soin apporté à la mise en scène. Il va ensuite décliner la justice sous différents angles : remise en cause tout d'abord dans Justice est faite - son heure de gloire -, plaidoirie contre la peine de mort pour Nous sommes tous des assassins, magistrature en crise dans Le dossier noir, ou encore les affres de la chirurgie esthétique pour Le miroir à deux faces. André Cayatte n'aura eut de cesse que de dénoncer tout ce que le système judiciaire pouvait comporter d'outrageant, et se sera à maintes reprises attiré les foudres des critiques de la Nouvelle Vague.FILMOGRAPHIE SELECTIVE :Le premier long métrage : La Fausse maîtresse (1942)Consécration : Justice est faite (1950) Incontournables :- La Fausse Maîtresse (1942).- Au bonheur des dames (1943).- Les Amants de Vérone (1948).- Justice est faite (1950).- Nous sommes tous des assassins (1951).- Oeil pour oeil (1956).- Le Passage du Rhin (1960).- Mourir d'aimer (1970).Insolites :Le pollar Piège pour Cendrillon pourrait passer pour un ovni dans la carrière de Cayatte et sa longue lignée de films/plaidoiries. Ce film n'en est de ce seul fait que plus intéressant.Les Amants de Vérone sont également notables de l'ensemble de sa carrière. Ce film se distingue de par la beauté des dialogues de Jacques Prévert et une distribution éclatante, Louis Salou et Claude Brasseur en tête.André Cayatte vu par : François Truffaut :"Si les gens de cinéma voient dans Cayatte un avocat, les gens de robe le prennent pour un cinéaste."