Débutant par la réalisation de documentaires (Argentine 78 : Supporters, si vous saviez) et de courts métrages (B.P.96, en 1982, avec Marie Rivière), Charlotte Silvera est révélée en 1984 par Louise l'insoumise, son premier long métrage, qui raconte l'histoire d'une jeune fille qui se rebelle contre toutes les contraintes au coeur des années 60, avec Catherine Rouvel et Roland Bertin. Ce film reçoit, entre autres, le prix Georges Sadoul et le Grand Prix du festival de Cadix, en 1986.En 1988, elle récidive avec un drame se déroulant dans la prison de Rennes, Prisonnieres, qui réunit Bernadette Lafont et Marie-Christine Barrault. La réalisatrice tourne ensuite C'est la tangente que je préfère, l'histoire d'une lycéenne surdouée et fille de RMistes qui traduit sa vie en équations jusqu'au jour où elle rencontre un metteur en scène d'Europe de l'Est, avec Julie Delarme, Agnès Soral et Christophe Malavoy.Quatre ans plus tard, Charlotte Silvera met en scène le cinéma vue par deux enfants, le temps d'une course folle dans Paris. Tourné en numérique, Les Filles, personne s'en méfie, avec notamment Thylda Bares, sort sur les écrans en 2003.