Prix et récompenses :- 1935 : Mention spéciale au Festival de Venise (Maria Chapdeleine)- 1937 : Coupe Mussolini du meilleur film étranger au Festival de Venise (Un carnet de bal)- 1939 : Nommé pour la Coupe Mussolini du meilleur film (La Fin du jour)Réalisateur au talent prolifique, Julien Duvivier débute comme acteur au théâtre en 1916. Il passe rapidement à la régie puis à la mise en scène en tant qu'assistant. En 1919, il fait son premier long métrage Halcedama ou le prix du sang, un western tourné en Corrèze. Au début du parlant, sa carrière est marquée par les adaptations littéraires, de Jules Renard dans Poil de Carotte (1932) et de Louis Hémon dans Maria Chapdelaine (1934). Les années 1930 vont voir la naissance d'oeuvres majeures telles La Bandera (1935), La Belle Equipe (1936), Pepe le Moko (1937) et Un Carnet de bal (l'ancêtre du film à sketches, en 1937). Des films restés gravés dans les mémoires.Parti s'exilé aux Etats-Unis pendant la guerre, il réalise les films à sketches Flesh and Fantasy (1943) et Six destins (1944). Le casting de ce dernier est impressionnant. Charles Boyer, Rita Hayworth, Ginger Rogers, Henry Fonda et Charles Laughton sont réunis sur une même affiche !Julien Duvivier rentre à Paris en terrain conquis, et réalise Sous le ciel de Paris (1951). La même année sort son film qui rencontra le plus l'adhésion du public : Le Petit Monde de Don Camillo. 12,8 millions de spectateurs ! Tant et si bien que Duvivier remet le couvert à Fernandel pour un deuxième volet, dans Le Retour de Don Camillo (1953).La gloire passée, et pourtant toujours aussi productif qu'avant, Duvivier achève sa carrière sur des adaptations littéraires (Pot-Bouille en 1957) et des policiers comme L'Affaire Maurizius (1953) et La Chambre ardente (1961). Il offrira néanmoins un très beau rôle à Brigitte Bardot en 1958 dans La Femme et le Pantin, et réalisera un dernier film à sketches avec Le Diable et les dix Commandements.