Karim Dridi débute sa carrière au cinéma en réalisant des courts métrages. Ses premiers films révèlent déjà ses thèmes de prédilection : la boxe, les différences culturelles et les inégalités sociales. En 1994, il réalise son premier long métrage : Pigalle. Le film est sélectionné au festival de Venise en 1994. Dridi quitte l'univers des stripteaseuses et des pickpockets pour s'intéresser au sujet sensible de l'immigration dans Bye-bye. Le film est en compétition officielle dans la section un certain regard à Cannes en 1995. Trois ans plus tard, le réalisateur fait parler de lui avec Hors jeu. Pour les besoins du film, Dridi demande à Miou-Miou, Arielle Dombasle, Clotilde Courau, Michel Galabru et Patrick Bruel de jouer leur propre rôle. Dans le scénario, les cinq acteurs sont pris en otages. En 1999, Dridi réalise un long métrage musical, Cuba Feliz, en hommage à Cuba et à la musique sous toutes ses formes. Retour à Paris en 2001, et plus précisément dans le XIIIème arrondissement, appelé aussi quartier chinois, pour Fureur. Le film traite du métissage culturel et des relations inter-communautaires, des sujets chers au réalisateur.