Directeur de la photographie, réalisateur, scénaristeAncien compagnon d'Isabelle Adjani, dont il a un fils prénomé Barnabé.Prix et récompenses :- 1977 : César de la meilleure photographie (Barocco et La meilleure façon de marcher)- 1980 : Nomnié pour le César de la meilleure photographie (Les soeurs Brontë)- 1982 : Nominé pour le César de la meilleure photographie (Garde à vue)- 1982 : Meilleure contribution artistique au Festival de Cannes (Invitation au voyage)- 1984 : César de la meilleure photographie (Tchao Pantin)- 1985 : Nominé pour le César de la meilleure photographie (Fort Saganne)- 1987 : Nominé pour le César de la meilleure photographie (Jean de Florette et Manon des sources)- 1988 : British Academy Award de la meilleure photographie (Jean de Florette)- 1989 : César du meilleur film (Camille Claudel)- 1989 : Nominé pour le César de la meilleure première oeuvre (Camille Claudel)- 1989 : Nominé pour l'Ours d'or au Festival de Berlin (Camille Claudel)Profil :Bruno Nuytten est considéré comme un des meilleurs directeurs de la photographie français. Il devient tout d'abord l'assistant de son professeur à l'I.N.S.A.S., avant d'assister Ricardo Aronovitch et Claude Leconte. Son rapport très personnel à l'image et à la profondeur de champ le fait remarquer. Il fait un petit tour par les Etats-Unis pour Brubaker de Stuart Rosenberg, avec Robert Redford (1980). Finalement, il passe derrière la caméra pour Camille Claudel, mais surtout pour Isabelle Adjani qui alors partage sa vie. Il renouvellera l'expérience en 1991, avec Albert souffre, et en 2000 avec Passionnément, mais il reste avant tout un opérateur de renom.FILMOGRAPHIE SELECTIVE :Le premier long métrage : (en tant que réalisateur) Camille Claudel (1988)Consécration : (en tant que réalisateur) Camille Claudel (1988)Incontournables : (en tant que directeur de la photographie)- Les Valseuses (1973).- Barocco (1976).- Garde à vue (1981).- Tchao Pantin (1983).- Jean de Florette (1985).- Manon des sources (1985).Insolite :Dans Son nom de Venise dans Calcutta désert (1976), la pauvreté de l'image - cependant en rapport avec cette adaptation de Marguerite Duras - surprend chez un directeur de la photographie comme Nuytten.