Céline Sallette apparaît dans le court métrage LES TROIS MANTEAUX (Bénédicte Mellac, 1998) puis décroche un diplôme en arts du spectacle et une licence en études théâtrales (2000). Elle se lance sur les planches par amour, joue sous la direction de son amoureux Laurent Laffargue puis se perfectionne au Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine et au Conservatoire de Paris (CNSAD) (2003-2006). Baptême de cinéma chez Philippe Garrel (LES AMANTS RÉGULIERS, 2005) et Sofia Coppola (MARIE-ANTOINETTE, 2006). Elle impressionne en tête de MEURTRIÈRES de Patrick Grandperret (2006), virée fatale entre copines d'après un scénario de Maurice Pialat. La télévision l'invite à jouer Maupassant (LE PÈRE AMABLE, Olivier Schatzky, 2007), Beaumarchais (FIGARO, Jacques Weber, 2008) et dans l'élite de l'ENA (L'ÉCOLE DU POUVOIR, Raoul Peck, 2009). Elle enchaîne les seconds rôles dans LE GRAND ALIBI (Pascal Bonitzer), LA GRANDE VIE (Emmanuel Salinger), AU-DELÀ (Clint Eastwood), AVANT L'AUBE (Raphaël Jacoulot), DANS LA TOURMENTE (Christophe Ruggia) et DE ROUILLE ET D'OS (Jacques Audiard) (2007-2012). Philippe Garrel la rappelle pour le quatuor amoureux et romain d'UN ÉTÉ BRÛLANT (2011) avec Louis Garrel, Monica Bellucci et Jérôme Robart. Elle gagne ses galons d'actrice en vue en prostituée fatiguée du bordel de L'APOLLONIDE (Bertrand Bonello, 2011), et en nonne bouleversée pendant l'Occupation d'ICI-BAS (Jean-Pierre Denis, 2012) avec Eric Caravaca. Toujours mise en scène sur les planches par son compagnon Laurent Laffargue, elle joue Bergman (« Après la répétition, 2008) et James Joyce (« Molly Bloom », 2013). Elle continue de varie les genres, de fable contemporaine (LE CAPITAL, Costa-Gavras), en série télé de genre (LES REVENANTS, Fabrice Gobert), de tragi-comédie familiale (UN CHÂTEAU EN ITALIE, Valeria Bruni-Tedeschi) en récits à vif (GERONIMO, Tony Gatlif, VIE SAUVAGE, Cédric Kahn) et en rencontres inespérées (MON ÂME PAR TOI GUÉRIE, François Dupeyron, JE VOUS SOUHAITE D’ÊTRE FOLLEMENT AIMÉE, Ounie Lecomte) (2012-2015).