Désireux d'entamer une carrière de footballeur mais n'ayant pas la carrure suffisante, Lorant Deutsch se rabat sur la comédie en tournant des spots publicitaires, parmi lesquels un pour la marque de viande Charal, et en apparaissant au générique de séries télévisées comme Les Intrépides en 1992. En 1999, sa carrière cinématographique prend son envol grâce au réalisateur Djamel Bensalah qui lui confie l'un des rôles principaux de la comédie Le Ciel, les oiseaux et... ta mère !.Après quelques seconds rôles dans Peut-être, L'Envol, et là -bas, mon pays, il fait de la comédie son genre de prédilection, aimant incarner les petites teignes (Jet set, Bienvenue chez les Rozes) et les éternels apprentis (HS hors service, Ripoux 3). En 2002, devenu incontournable, Lorant Deutsch s'improvise "boussole du 93" dans Le Raid de son fidèle ami Djamel Bensalah, et renoue avec ses premières amours, le ballon rond, pour les besoins de la comédie 3 zéros de Fabien Onteniente.Il continue sur sa lancée avec Le Coût de la vie (2003), film chorale dans lequel il interprète un garçon de café fauché, et Les Amateurs (id.) de Martin Valente, où il forme avec Jalil Lespert un tandem comique de banlieusards. En 2004, il retrouve Thierry Lhermitte, son partenaire des Ripoux 3, dans L'Américain, une comédie signée Patrick Timsit, et prête main forte à Clément Sibony et aux apprentis-cinéastes de Ze Film.