Réalisateur, producteur, scénariste, né à Anvers, Belgique. Ses passions de jeunesse : Jules Verne, le théâtre de marionnettes, la musique et … le cinéma... À 13 ans, il commence à faire des f lms en 8 mm puis en 16. Il devient membre fondateur du FILMGROUP 58 d’Anvers, à l’origine de toute une génération de cinéastes flamands. À partir de 1960, il travaille pour la télévision belge flamande BRT et y réalise de nombreuses émissions tant documentaires que dramatiques. Parallèlement il réalise des courts métrages, tous récompensés en festival. Il part travailler en Hollande pour une importante chaîne de télévision, puis revient en Belgique pour y réaliser son premier long métrage, Monsieur Hawarden, qui reçoit un très bon accueil critique. À partir de cette date Harry Kümel travaille sans cesse, que ce soit dans l’audiovisuel (publicité, TV), le cinéma ou le spectacle vivant (théâtre et opéra).
Côté cinéma de fiction, il connaît un succès mondial avec Les Lèvres rouges (1971) qui devient très rapidement un fi lm culte puis Malpertuis (1973) avec Orson Welles et Michel Bouquet, qui deviendra un des fi lms mythiques de l’histoire du cinéma. Il continuera dans cette veine fantastique mais également (faussement) naturaliste et réalisera sept longs-métrages, étapes d’une œuvre originale et fascinante, comme Le Paradis perdu (1978) ou Eline Vere (1991).
À partir de 1969, il entame également une activité de professeur dans des écoles de cinéma mais aussi des universités du monde entier (Amsterdam, Bruxelles, Paris, Tel-Aviv, Kansas City, Los Angeles, etc…). Il y développe sa passion pour la maîtrise de la technique cinématographique, du montage et du scénario, ainsi que son besoin de transmettre son art aux nouvelles générations de cinéastes. Il s’investira également dans une croisade pour la défense du cinéma européen. Actuellement, il travaille beaucoup pour la publicité où il fait figure de référence sur les dernières avancées technologiques et numériques du cinéma.