Guillaume Canet a su s'imposer comme le nouveau talent du septième art. Aussi bien acteur que réalisateur, le jeune touche-à-tout rencontre le succès, et s'attire les louanges de ses pairs à chacune de ses apparitions. Le jeune Guillaume, né en 1973 en banlieue parisienne, se destine tout d'abord à une carrière équestre, ses parents étant éleveurs de chevaux. Une chute à 18 ans l'empêche cependant de mener son projet à bien, et il se tourne alors vers son autre passion : la comédie.
Élève au cours Florent, son premier rôle au cinéma dans Barracuda lui vaut un premier prix d'interprétation en 1997. Le début d'une longue carrière prometteuse, où il deviendra bien vite le chouchou des spectatrices grâce à son visage d'ange. Après plusieurs succès en tant qu'acteur, il réalise son premier film en 2002, Mon idole. Quelques années plus tard, il récidive avec Ne le dis à personne, pour lequel il reçoit le césar du meilleur réalisateur. Les petits mouchoirs est son plus grand succès en tant que réalisateur.
Très discret sur sa vie sentimentale, il révèle en 2013 qu'adolescent, Marina Hands fut son premier amour. Il a été marié à l'actrice Diane Kruger. En 2007 on l'aperçoit au bras d'une amie de longue date, Marion Cotillard, avec qui il avait partagé l'affiche de Jeux d'enfants en 2003.
François Cluzet lui donne ensuite la réplique dans Les Liens du sang (2008) et En Solitaire (2013) et le dirige à deux autres reprises, dans Les Petits mouchoirs et sa suite Nous finirons ensemble.
Le premier, sorti en 2010, est un carton auprès du public avec 5,2 millions d’entrées. Pour ce film de potes très personnel, il s’entoure de ses amis : Cluzet bien sûr ainsi que Gilles Lellouche, Jean Dujardin et celle qui partage désormais sa vie, Marion Cotillard. Guillaume Canet reforme la bande en 2019 dans une suite plus grinçante et amère qui reçoit un accueil critique assez froid mais à laquelle le public répond une nouvelle fois favorablement avec 2,8 millions d’entrées.
Entre ces deux succès populaires, il met aussi en boîte en 2013 son premier long-métrage américain, Blood Ties, un remake des Liens du sang, qu’il co-scénarise avec le cinéaste James Gray. Il y dirige Clive Owen, Billy Crudup et Marion Cotillard. Laquelle est à l’affiche de sa réalisation suivante, la comédie Rock’n Roll (2017). Comme une réponse aux critiques dont lui et sa compagne peuvent être l’objet, Canet livre une version inattendue et pleine d'auto-dérision de leur couple. Le film séduit 1,3 millions de spectateurs, un chiffre qui est toutefois considéré comme un échec commercial.
En parallèle, Guillaume Canet ne néglige pas sa carrière de comédien et est toujours aussi sollicité. Désormais figure majeure du cinéma hexagonal, il s’illustre dans tous les genres : la comédie dramatique avec Ensemble, c'est tout (2007), adaptation du best-seller d'Anna Gavalda, face à Audrey Tautou ; le film d’espionnage (2009) chez Nicolas Saada ; le film historique avec L’Affaire Farewell (2009) où il donne la réplique à Emir Kusturica ; le biopic avec Cézanne et moi (2016), où il campe Emile Zola ; ou encore le thriller avec des films comme La Clef (2006) et Mon garçon (2017).
Jappeloup, en 2013, est un projet qui lui est particulièrement cher puisqu’il lui offre l’occasion de renouer avec sa passion pour l’équitation. Non content d’en tenir le rôle principal, il adapte, écrit et dialogue le long-métrage. Il n’hésite pas non plus à égratigner son image de gendre idéal avec notamment l’éprouvant Darling (2007) où il joue l’ultra-violent compagnon de Marina Foïs et La prochaine fois je viserai le cœur (2014), d’après un fait divers des années 70 sur un gendarme tueur en série.
Versatile, il rencontre un vif succès (4,2 millions d’entrées) en 2018 avec la comédie dramatique Le Grand Bain, mis en scène par son ami Gilles Lellouche. Le film met en scène une bande de losers magnifiques, composée entre autres de Benoît Poelvoorde, Mathieu Amalric et Philippe Katerine, qui se lance dans un concours de natation synchronisée. L’année suivante, c’est avec le drame agricole Au nom de la terre qu’il fait parler de lui. Dans le rôle d’un agriculteur dépressif acculé par les dettes, directement inspiré du père du réalisateur Edouard Bergeon, le comédien pousse la ressemblance jusqu’à arborer une véritable calvitie.
Avant l’ambitieux Astérix & Obélix : L’Empire du Milieu, qu’il met en scène pour un budget colossal de 60 millions d'euros et dans lequel il prêtera ses traits au petit Gaulois, Guillaume Canet revient devant et derrière la caméra en 2021 avec l’intimiste Lui, un huis-clos sur un compositeur en mal d’inspiration qui part s’isoler sur une île.