Après plusieurs courts métrages (La Revanche de M. Seguin, 1995), Christian Philibert s'attaque au long avec Les Quatre Saisons d'Espigoule en 1999, chronique d'un village à petit budget qui récolte plusieurs prix dans des festivals dont deux à celui de Mannheim-Heidelberg. Il réalise un second long métrage, Travail d'arabe, qui sort en 2003, sur un jeune provençal d'origine maghrébine qui sort de prison et qui est confronté à des patrons malhonnêtes. Le dénominateur commun de tous les films de Christian Philibert est la Provence, dont il est originaire, et le mélange entre fiction et documentaire avec le recours à des comédiens non professionnels.