La carrière de Maurice Bénichou débute sur scène au milieu des années 60. En 1968, il accède à la notoriété lorsque Patrice Chéreau le fait jouer dans Le Prix de la révolte au marché noir. Il devient alors une grande figure du monde du théâtre, s'imposant notamment comme l'acteur fétiche du dramaturge anglais Peter Brook. Dans les années 70, Maurice Bénichou diversifie ses activités et se lance dans le cinéma, figurant notamment au générique d'Un elephant, ca trompe enormement.S'il poursuit sa carrière scénique, Maurice Bénichou s'illustre assez régulièrement sur grand écran, le plus souvent dans des seconds rôles mettant en valeur son physique et sa gouaille de méditérannéen. Il s'illustre notamment aux côtés d'Yves Montand dans Les Routes du Sud et I comme Icare et travaille avec le cinéaste Jacques Fansten (Le Petit Marcel, La Fracture du myocarde).Par la suite, Maurice Bénichou se fait plus rare au cinéma. Il joue toutefois aux côtés de Josiane Balasko (Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes) et évolue sous les directions de Michael Haneke (Code inconnu), Jean-Pierre Jeunet (Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain) et Jeanne Labrune (C'est le bouquet !). En 2004, il est à l'affiche de la comédie Qui perd gagne !, réalisée par Laurent Bénégui et située dans le milieu du jeu.
Tournant sous la direction de cinéastes tout aussi prestigieux comme Hiner Saleem (Les Toits de Paris), Cédric Klapisch (Paris) et Pascal Bonitzer (Le Grand alibi), Maurice Bénichou est également présent lorsque ses amis acteurs Eric Caravaca, Niels Arestrup et Jane Birkin passent à la réalisation, respectivement pour Le Passager (2004), Le Candidat (2007) et Boxes (id.).
Egalement à l'affiche de films plus sombres tels que Inju, la bête dans l'ombre (2008) de Barbet Schroeder, Mensch (2009) aux côtés de Nicolas Cazalé, ou encore Omar m'a tuer (2011), dans lequel il prend les traits du célèbre avocat Jacques Vergès, Maurice Bénichou fait son retour à la comédie en 2012 pour Au cas où je n'aurais pas la palme d'or, donnant ainsi la réplique à Julie Gayet, Samir Guesmi mais aussi Solveig Anspach et Frédéric Pierrot.