De nature timide, Bernard Menez trouve un exutoire dans la pratique du théâtre amateur. Parallèlement, il poursuit ses études de mathématiques et devient professeur. Mais sa passion pour le métier d'acteur l'emporte. Il apparaît au cinéma en 1973 dans La Grande Bouffe de Marco Ferreri, Du cote d'Orouet de Jacques Rozier et surtout La Nuit américaine de François Truffaut.La même année, il rencontre le réalisateur Pascal Thomas, qui joue un rôle déterminant dans sa carrière. Bernard Menez joue dans la quasi-totalité de ses films, dont Pleure pas la bouche pleine (1973) et Le Chaud Lapin (1974). Il continue dans le registre des comédies avec Les Quatre Charlots mousquetaires d'André Hunebelle. On le retrouve ensuite entre comédie et horreur dans des films revisitant le mythe de Dracula. Il y côtoie deux acteurs culte du film d'horreur : dans Tendre Dracula (1975, Pierre Grunstein), il joue aux côtés de Peter Cushing, et dans Dracula pere et fils (1976, Edouard Molinaro), il a pour partenaire Christopher Lee. Il revient ensuite à la comédie pure, où les situations oscillent entre burlesque et absurde, comme dans Tendrement vache (1978, Serge Pénard). Il semble tout désigné pour incarner des personnages de Français moyen. En 1980, il joue dans Celles qu'on n'a pas eues sous la direction de son complice Pascal Thomas. Puis il se fait plus rare au cinéma. En 1986, il retrouve le réalisateur Jacques Rozier pour Maine Ocean. Deux ans plus tard, il est à l'affiche du film Les Saisons du plaisir de Jean-Pierre Mocky. En 2001, Menez et Mocky collaborent à nouveau pour La Bête de miséricorde. Le grand retour de l'acteur se confirme en 2002 avec la sortie de Laisse tes mains sur mes hanches de Chantal Lauby.
Ces dernières années, on a pu le voir dans différentes comédies françaises, France boutique, Travaux, on sait quand ca commence, Ensemble, nous allons vivre une très, très grande histoire d'amour..., ainsi que dans plusieurs téléfilms. En 2012, il joue le père du héros de L'Amour dure trois ans (incarné par l’humoriste Gaspard Proust), le premier long métrage de Frédéric Beigbeder.