Il est un des premiers réalisateurs argentins à aborder des problèmes politiques dans ses films et à oser critiquer, même timidement, la répression militaire dans son pays. Après quelques courts métrages et deux premiers longs porteurs d'espoir, il s' était imposé au public avec deux films écrits par le romancier David Vinas, Le chef (1958) et Le candidat (1959). Il avait ensuite fondé avec Hector Olivera l'importante maison de production Ariès, qui allait devenir la plus importante d'Argentine. Après s'être orienté vers le folklore et l'histoire nationale, il terminait sa carrière avec des films purement commerciaux.