Aîné d'une famille morocaine de six enfants, Jamel passe toute son enfance à Trappes, en banlieue parisienne. A treize ans, il est victime d'un terrible accident et perd l'usage de son bras après avoir été happé par un R.E.R...A la même époque, sa fameuse "tchatche" est déjà repérée par Alain Degois, dit "Papy", éducateur et directeur du Déclic Théâtre, compagnie théâtrale de la Cité des Merisiers à Trappes. Jamel fait ainsi ses débuts sur les planches et sera même finaliste du Championnat de France junior de la Ligue d'improvisation française.Les choses s'enchaînent ensuite très vite : repéré en 1995 par Jean-François Bizot et Jacques Massadian, patrons de Radio Nova, il se voit directement proposer une rubrique quotidienne à la radio. Il fait ses débuts à la télévision sur Paris Première puis débarque dans Nulle part ailleurs et devient la nouvelle coqueluche de Canal +. Parallèlement à sa carrière télévisuelle, il triomphe avec son premier one-man-show. Il se dit très influencé par Albert Dupontel, mais voudrait s'en détacher et tendre plus du côté de Jerry Seinfeld ou Eddie MurphyLe cinéma ne pouvait que lui faire les yeux doux... S'il avait déjà joué dans deux court métrages (Les Pierres bleues de désert (1992) de Nabil Ayouch et Y'a du foutage dans l'air (1996) de Djamel Bensalah) et fait une apparition éclair dans Les Deux papas et la maman (1996) de Jean-Marc Longval et Smain, il lui suffit de deux films pour s'imposer définitivement aux yeux des critiques et du public : Zonzon (1998), drame se déroulant dans le milieu carcéral de Laurent Bouhnik et Le Ciel, les oiseaux et... ta mère ! (1998), comédie populaire de Djamel Bensalah.Changeant à nouveau de régistre, il s'intègre à merveille dans l'univers de Jeunet en campant un commis d'épicerie brimé par son patron dans Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001).