Dès le collège, Stéphane Kazandjian est attiré par le cinéma. Les pressions parentales l'ont toutefois poussé vers des études de commerce. Son diplôme en poche, il fait de nombreux stages dans le monde du cinéma, côté marketing. Coincé dans les rouages de l'envers du grand écran, il s'accorde six mois sabbatiques afin de passer à la vitesse supérieure : un scénario de long métrage.Il signe pas un mais deux polars, influencés par James Ellroy et Elmore Leonard, écrits en anglais. Il tente de les vendre au festival de Cannes où ses écrits semblent être appréciés par des producteurs américains, mais rien ne se concrétise. Il part même aux Etats-Unis pour toucher de près le rêve américain. L'échec est cinglant. Il rentre alors en France et s'attèle à l'écriture de ce qui devait devenir son premier long métrage, Sexy boys, un hommage aux comédies adolescentes rendu par un fan du genre. Même si cette comédie a été écrite avant American pie, le réalisateur reconnaît sa dette à l'égard du modèle américain, dont le succès a permis à son film de voir le jour.