En 1965, Bernard Le Coq alors âgé de 15 ans désire tenir le haut de l'affiche et s'inscrit dans une école d'art dramatique. En 1972, il joue dans César et Rosalie et côtoie Yves Montand. Il souhaite jouer les rebelles sulfureux, ceux qui parsèment les écrans des seventies, seulement son physique de jeune cadre lisse l'éloigne du cinéma.Sur le téléfilm Panique aux caraibes il est repéré par Maurice Pialat qui lui donne le rôle de Théo, le frère de son Van Gogh. Pour l'occasion il est nommé au César du meilleur second rôle masculin. Rôle auquel il est désormais abonné. Il joue un espion manipulateur et glacial pour Eric Rochant dans Les Patriotes.L'acteur alterne télévision et cinéma. En 1996, c'est sur lui que s'ouvre le Le Capitaine Conan de Bertrand Tavernier. Un rôle de militaire rigide qui l'éloigne avec bonheur des rôles de gentil du petit écran. Deux ans plus tard, il tente en vain de séduire Isabelle Huppert dans L' Ecole de la chair de Dans un Un ange (2001) il donne la réplique au démon Richard Berry, en flic, mais aussi spécialiste de la maladie d'Alzheimer dans Se souvenir des belles choses. Parallèlement, il poursuit sa carrière sur les chaînes hertziennes et prépare pour le théâtre : La Guerre des roses.
Sur un mode plus tendre, il campe un psychiatre dans Se souvenir des belles choses, une performance saluée par le César du meilleur second rôle en 2003. Poursuivant de ses assiduitést Deneuve (Au plus près du paradis), Le Coq, avec ses airs de notable, mais aussi une bonne dose d'ironie, avait tout pour séduire Chabrol, qui lui attribue deux rôles savoureux dans La Fleur du mal et La Demoiselle d'honneur en 2003. En 2007, il est à l'affiche d'un thriller, Vent mauvais et d'un drame historique, L'Occitanienne, dans lequel il tient le rôle du célèbre écrivain François-René de Chateaubriand. 4 ans plus tard, Xavier Durringer lui permet de jouer à nouveau les hommes illustres : dans La Conquête, il interprète l'ancien Président de la République, Jacques Chirac, aux côtés de Denis Podalydès / Nicolas Sarkozy.
