Hind Meddeb

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  • Date de naissance : non renseignée
  • Dans son premier film, De Casa au paradis, Hind Meddeb part à la rencontre des habitants du bidonville Thomas à Sidi Moumen dans la banlieue de Casablanca, sur les traces des quatorze jeunes Marocains qui ont perpétré les premiers attentats suicides de l’histoire du Maroc. Au Festival International du Film d’Abu Dhabi, Danny Glover alors président du jury lui remet le Bronze Award et le Best Treatment Award. Au FIGRA le film reçoit la mention spéciale du jury. Entre 2011 et 2013, à l’heure du printemps arabe, elle réalise deux longs métrages documentaires sur la création musicale comme acte révolutionnaire. Dans les bidonvilles du Caire, elle découvre un nouveau son, associant pop, musique électronique et slogans politiques. Avec son film Electro Chaâbi, elle rebaptise le mouvement des Mahraganat égyptiens et révèle un nouveau genre musical. Sélectionné au BFI London Film Festival en 2013, le film est ensuite programmé dans des dizaines de festivals à travers le monde et reçoit le prix de l’Académie Charles Cros. En Tunisie, Hind Meddeb partage la lutte des rappeurs tunisiens contre les violences policières et la corruption du monde politique. Tunisia Clash, prend la forme d’un road movie intime, au moment où le rappeur Weld el 15 est en cavale, dans l’attente de son procès. Elle traverse avec lui la Tunisie postrévolutionnaire. Sur cette route, artistes, militants, citoyens ordinaires lui confient leurs rêves et leurs espoirs : entre constat amer, désir de révolte et soif de liberté. Sélectionné aux Journées Cinématographiques de Carthage, le film