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Le Beau monde

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Alice, 20 ans, vit à Bayeux. Passionnée de broderie, elle invente, elle crée, elle cherche. Elle ne sait que faire de ce talent inné, jusqu'à ce qu'elle rencontre Agnès, une riche parisienne qui l'aide à intégrer une prestigieuse école. Sans hésiter, Alice laisse tout derrière elle pour aller vivre seule à Paris. Elle y retrouve Antoine, le fils d'Agnès. Entre eux naît une passion amoureuse. Antoine trouve chez Alice une sincérité et une naïveté qui l'extraient d'un milieu bourgeois qu'il abhorre. Alice, grâce à Antoine, découvre de l'intérieur un monde qui la fascine, « le beau monde »... Au risque de s'y perdre.

Vos commentaires et critiques :

Une histoire d'amour sur fond de critique sociale. Dans Le beau monde on suit l'histoire d'Alice, jeune provinciale en manque de confiance en elle qui se frotte au beau monde au travers de son histoire d'amour avec Antoine issue de la bourgeoisie parisienne. Alice est le personnage central de l'histoire, elle se débat dans un milieu qu'elle ne connaît pas et dont elle ne soupçonne pas la complexité. C'est Ana girardot qu'a choisi Julie Lopes Curval pour incarner ce personnage fragile et délicat. Le spectateur suit l'évolution d'Alice d'un oeil bienveillant et on veut la protéger d'un monde qui semble la détruire à petit feu. Bastien Bouillon pour sa part dans le rôle d'Antoine n'offre pas sa meilleure interprétation, il y a une certaine arrogance qui lui manque. Même si l'on perçoit tout de même le côté enfant gâté qui refuse sa classe sociale. A noter Baptiste Lecaplain dans le rôle de Kevin, petit-ami de jeunesse d'Alice qui est plein de justesse.

Alice est la victime la plus apparente dans le film, on ressent la souffrance constante du personnage. Mais Antoine et elle sont deux victimes, tous deux sont coincés entre leurs aspirations et leurs classes sociales. Comment assumer d'où l'on vient, comment y échapper et surtout es-ce que l'on veut vraiment en sortir?